La Alâwiya fête ses cent ans
La tariqa de cheikh Khaled Bentounès a cent ans. Du 24 au 31 juillet, dans la ville de Mostagadem (Algérie), 6 000 fidèles sont invités à célébrer l’événement.
Tout au long de l’année, les membres de cet ordre soufi ont suivi les étapes de la Caravane de l’espérance et de la Caravane de la flamme de l’espoir. Deux symboles initiés en janvier pour faire le tour des communautés alâwiya à travers le monde. À Mostagadem, en ce début de juillet, les deux symboles se sont retrouvés unis.
Tout au long de l’année, les membres de cet ordre soufi ont suivi les étapes de la Caravane de l’espérance et de la Caravane de la flamme de l’espoir. Deux symboles initiés en janvier pour faire le tour des communautés alâwiya à travers le monde. À Mostagadem, en ce début de juillet, les deux symboles se sont retrouvés unis.
En France, les Scouts musulmans de France (SMF), initiés par M. Bentounès, témoignent d’une autre manière d’être musulman. SMF est le fleuron d’une participation authentique de l’islam à la vie publique en France. Ce sont eux qui ont lancé la Caravane de la flamme de l’espoir.
Fondée en 1909, la Alawiya doit son nom à son fondateur, le cheikh Ahmad Al-Alâwi. Un homme de foi et d’ouverture qui a inspiré de nombreux Occidentaux dans leur cheminement vers l’islam. Le cheikh Al-Alâwi est ainsi l’imam qui fait la khutba (prêche du vendredi) à l’inauguration de la Grande Mosquée de Paris, en juillet 1926.
Pour les jeunes générations, il fut rendu célèbre par Un saint homme du XXe siècle, un témoignage touchant écrit par l’Anglais Martin Lings.
Fondée en 1909, la Alawiya doit son nom à son fondateur, le cheikh Ahmad Al-Alâwi. Un homme de foi et d’ouverture qui a inspiré de nombreux Occidentaux dans leur cheminement vers l’islam. Le cheikh Al-Alâwi est ainsi l’imam qui fait la khutba (prêche du vendredi) à l’inauguration de la Grande Mosquée de Paris, en juillet 1926.
Pour les jeunes générations, il fut rendu célèbre par Un saint homme du XXe siècle, un témoignage touchant écrit par l’Anglais Martin Lings.
Sidi Chiker, capitale mondiale du soufisme
Les 10, 11 et 12 juillet, Marrakech (Maroc) a accueilli sa 2e Rencontre internationale du soufisme. Cinq années après les premières, ils étaient plus de 800 disciples soufis, venus de 43 pays, à répondre à l’invitation du ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques.
La diversité et la rencontre furent les deux thèmes les plus évoqués par les délégués qui ont pu s’adresser à l’auditoire. Et pour les organisateurs, il y a des objets de satisfaction.
La diversité et la rencontre furent les deux thèmes les plus évoqués par les délégués qui ont pu s’adresser à l’auditoire. Et pour les organisateurs, il y a des objets de satisfaction.
Pour Hakim El-Ghissassi, en charge de la communication, « le succès n’est pas une surprise car ce type de rencontre a existé par le passé avec les moyens de l’époque. Nous n’avons fait que restaurer une tradition marocaine. De plus, Sidi Chiker est un nom évocateur pour les soufis du monde entier. Quel que soit son ordre, un soufi peut se rendre à Sidi Chiker sans trahir les principes de sa confrérie, sans créer de conflit avec une autre confrérie ».
Conférences-débats, visites touristiques et soirées culturelles ont animé les délégations. Le 11 juillet, au cours d’une conférence de presse, le ministre Ahmad Taoufik a annoncé que les « rencontres de Sidi Chiker se tiendront désormais tous les ans et seront alternativement nationale et mondiale ». Pour accueillir son monde, le site sera aménagé de manière « simple et confortable », a ajouté le ministre.
Situé à environ 80 km dans le sud-ouest de Marrakech, Sidi Chiker fut un des premiers lieux de la vie spirituelle islamique marocaine. De ce passé prestigieux, il ne reste qu’une mosquée autour d’un mausolée. Selon certaines sources, il s’agit là de la première mosquée construite au Maroc.
Conférences-débats, visites touristiques et soirées culturelles ont animé les délégations. Le 11 juillet, au cours d’une conférence de presse, le ministre Ahmad Taoufik a annoncé que les « rencontres de Sidi Chiker se tiendront désormais tous les ans et seront alternativement nationale et mondiale ». Pour accueillir son monde, le site sera aménagé de manière « simple et confortable », a ajouté le ministre.
Situé à environ 80 km dans le sud-ouest de Marrakech, Sidi Chiker fut un des premiers lieux de la vie spirituelle islamique marocaine. De ce passé prestigieux, il ne reste qu’une mosquée autour d’un mausolée. Selon certaines sources, il s’agit là de la première mosquée construite au Maroc.
Le Maroc s’interroge sur l’islam en Europe
« Enrichir et approfondir le débat sur le culte musulman en Europe », telle était la finalité du colloque international (20-21 juin) exprimée par Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME).
Durant ces deux jours, à Casablanca, les intervenants, des universitaires spécialisés dans les questions abordées, se sont succédé pour apporter des éclairages sur divers aspects de la question musulmane en Europe.
Ainsi le Pr. Alessandro Ferrari de l’université de l’Insubrie (Côme, Italie), les français Jocelyne Césari et Franck Frégosi (Centre national de la recherche scientifique), Brigitte Maréchal (Centre interdisciplinaire d’études de l’islam dans le monde contemporain, Louvain-la-Neuve, Belgique) et le Pr. Henk Vroom (islamologue aux Pays-Bas) ont tous été écoutés avec la plus grande attention.
En organisant ce type de rencontre, le CCME tente de jouer pleinement son rôle. Créé il y a deux ans, ce Conseil a pour objet de veiller sur les liens entre les Marocains résidant à l’étranger et leur pays d’origine. La religion musulmane constitue un élément essentiel de ce lien. Même si le CCME n’a qu’un rôle consultatif auprès du roi du Maroc, sa place économique reste déterminante : les Marocains résidant à l’étranger constituent en effet la deuxième source nationale de revenus, après le tourisme.
Ainsi le Pr. Alessandro Ferrari de l’université de l’Insubrie (Côme, Italie), les français Jocelyne Césari et Franck Frégosi (Centre national de la recherche scientifique), Brigitte Maréchal (Centre interdisciplinaire d’études de l’islam dans le monde contemporain, Louvain-la-Neuve, Belgique) et le Pr. Henk Vroom (islamologue aux Pays-Bas) ont tous été écoutés avec la plus grande attention.
En organisant ce type de rencontre, le CCME tente de jouer pleinement son rôle. Créé il y a deux ans, ce Conseil a pour objet de veiller sur les liens entre les Marocains résidant à l’étranger et leur pays d’origine. La religion musulmane constitue un élément essentiel de ce lien. Même si le CCME n’a qu’un rôle consultatif auprès du roi du Maroc, sa place économique reste déterminante : les Marocains résidant à l’étranger constituent en effet la deuxième source nationale de revenus, après le tourisme.
En partenariat avec