Un an jour pour jour après la visite de Benjamin Netanyahou en Hongrie, Victor Orban a été reçu en grande pompe par son homologue en Israël, du 18 au 20 juillet, signe d'une relation au beau fixe entre les deux pays malgré les dérapages antisémites du Premier ministre hongrois.
Dès son arrivée, et pour tenter de faire taire les accusations, Viktor Orban a affirmé que « la Hongrie a une politique de tolérance zéro envers l’antisémitisme ».
« C’est que "Bibi" a l’antisémitisme sélectif. Les dérapages de Mahmoud Abbas, le raïs palestinien, sont inacceptables, quand ceux d’Orbán sont négligeables », analyse ainsi Libération, qui rappelle que la Hongrie s’est abstenue de voter contre les résolutions visant Israël à l'instar de celle, en décembre 2017, condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
En cela, Benjamin Netanyahou a qualifié Victor Orban comme un « vrai ami d’Israël ». « Vous avez défendu Israël à de nombreuses reprises dans les forums internationaux. Nous vous en sommes reconnaissants », a affirmé le Premier ministre israélien à son homologue. Victor Orban, en « vrai ami », s’est dispensé d’une visite du siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée. Il s’est rendu, vendredi 20 juillet, au Mur des Lamentations.
La visite du Premier ministre hongrois, accueilli le 19 juillet au Mémorial de la Shoah par des manifestants criant « Viktor Orban raciste, vous n'êtes pas le bienvenu en Israël », signe la banalisation de l'extrême droite européenne par le gouvernement israélien. Elle survient au lendemain de l'adoption de la loi instituant Israël, qui aime à se présenter comme « la seule démocratie au Moyen-Orient », comme un « État-nation du peuple juif », excluant de fait les non-juifs.
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