A l'issue de son Assemblée générale extraordinaire organisée dimanche 19 février à Bagnolet, en région parisienne, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a affirmé sa volonté de faire adopter de nouveaux statuts visant à réformer l'instance.
Ces nouveaux statuts, qui seront examinés dimanche 12 mars, prévoient « une refonte du CFCM sur la base de structures départementales » qui permettrait à « toutes les mosquées de France » d'y prendre part « d’une manière égalitaire ». Ils prévoient aussi « la fin du système de cooptation (de la moitié des membres actuels du CFCM) par certaines fédérations dites statutaires », ce système s'étant avéré « antidémocratique », « arbitraire » et « la cause principale du blocage imposé au CFCM ces dernières années ».
Cette réunion intervient quelques jours après la rencontre du Forum de l'islam de France (Forif) à l'Élysée au cours de laquelle le président de la République, Emmanuel Macron, a assumé sa décision de mettre fin au rôle du CFCM dans le dialogue du culte musulman avec l’État.
Les participants à l'AGE du jour ont pris acte de ce choix et ont réaffirmé « leur volonté de continuer à défendre les intérêts des membres du CFCM que sont les gestionnaires des mosquées et l’intérêt du culte musulman en général ».
« Les critiques et interrogations quant à la capacité du CFCM à répondre aux attentes des musulmans de France, doivent être entendues, indique l'instance. C’est justement, ce que visent ces nouveaux statuts à travers les modifications profondes et structurelles qu’ils proposent ».
Notons que le CFCM avait tenté d'adopter de nouveaux statuts mettant notamment fin au système de cooptation en 2021, mais ces derniers avaient été rejetés par des fédérations dissidentes.
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