Sur le vif

Mali : la mort d’un otage français confirmée

Rédigé par La Rédaction | Mardi 16 Juillet 2013 à 10:25



La mort de l’otage français Philippe Verdon, enlevé au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été confirmée dans la soirée du lundi 15 juillet. François Hollande, en personne, a officialisé son décès. « La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée », a indiqué le chef de l’Etat dans un communiqué. « La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaitre les causes de son décès », a-t-il précisé, en ajoutant que « les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice ».

Lundi matin, François Hollande avait annoncé que les forces françaises avaient « retrouvé une dépouille il y a 10 jours au Nord Mali » et que la France « faisait tout pour avoir confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon ». Le décès de Philippe Verdon, enlevé en même temps que son collègue Serge Lazarevic, avait déjà été annoncé en mars par Aqmi mais les autorités françaises n’avaient pas confirmé l’information.

MM. Verdon et Lazarevic étaient en voyage d'affaires au Mali pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, lorsqu’ils ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient dans leur hôtel, en novembre 2011.

Leur enlèvement est intervenu bien avant l’intervention française au Mali, en janvier 2013. L’opération Serval menée pour déloger les rebelles du nord du pays a atteint son objectif. Mais des militaires français restent déployés sur place et le Mali doit encore se reconstruire. Le premier tour des élections présidentielles s'y tiendra le 28 juillet.

Lire aussi :
L’armée française reste au Mali
Intervention au Mali : la Françafrique à la Hollande
Tombouctou : la splendeur perdue d'une Afrique à l'« Histoire écrite »
Mali : Hollande accueilli en héros d'une guerre sans images
Mali : Aminata Traoré, une voix anti-guerre interdite de séjour en France

Et aussi :
Le Mali, la France et les extrémistes
Occupation du Nord-Mali : l’autre vrai paternalisme occulté par Tariq Ramadan