Le Mali toujours dans la tourmente. Le Premier ministre, Modibo Diarra, a annoncé sa démission mardi 11 décembre, rapporte l’AFP. « Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement », a-t-il déclaré lors d’une brève allocution à l’Office de radio-télévision du Mali (ORTM).
Cette démission est visiblement forcée car elle est intervenue après qu’il ait été arrêté par des militaires sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, l’ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars 2012.
L’arrestation de Modibo Diarra a eu lieu à son domicile de Bamako alors qu’il avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d’y passer un contrôle médical, d’après son entourage.
Mais « ce n’est pas un nouveau coup d’Etat », a assuré le porte-parole de l’ex-junte malienne Bakary Mariko. Pourtant, cela y ressemble. « Le Premier ministre est en résidence surveillée. Il ne peut pas recevoir qui il veut, ou aller où il veut. Il y a des militaires à sa résidence et il n’est pas libre de ses mouvements», a ainsi indiqué à l’AFP un membre de sa famille. M. Mariko lui a reproché de ne pas avoir agi en « homme de devoir » face à la crise au Mali mais en fonction d'« un agenda personnel ».
Le pays fait face aux islamistes qui contrôlent le nord du pays depuis juin dernier. Modiba Diarra s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l’intervention rapide d’une force militaire internationale dans cette zone, ce a quoi s’oppose vigoureusement le capitaine Sanogo.
Le pays et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont déjà soumis des plans soutenus par la France pour l’envoi d’une force internationale de 3 300 hommes et demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’autoriser son déploiement rapidement.
Toutefois, les Etats-Unis doutent de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l’opération. Et la démission du Premier ministre malien plonge encore plus le pays dans l’incertitude.
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Cette démission est visiblement forcée car elle est intervenue après qu’il ait été arrêté par des militaires sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, l’ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars 2012.
L’arrestation de Modibo Diarra a eu lieu à son domicile de Bamako alors qu’il avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d’y passer un contrôle médical, d’après son entourage.
Mais « ce n’est pas un nouveau coup d’Etat », a assuré le porte-parole de l’ex-junte malienne Bakary Mariko. Pourtant, cela y ressemble. « Le Premier ministre est en résidence surveillée. Il ne peut pas recevoir qui il veut, ou aller où il veut. Il y a des militaires à sa résidence et il n’est pas libre de ses mouvements», a ainsi indiqué à l’AFP un membre de sa famille. M. Mariko lui a reproché de ne pas avoir agi en « homme de devoir » face à la crise au Mali mais en fonction d'« un agenda personnel ».
Le pays fait face aux islamistes qui contrôlent le nord du pays depuis juin dernier. Modiba Diarra s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l’intervention rapide d’une force militaire internationale dans cette zone, ce a quoi s’oppose vigoureusement le capitaine Sanogo.
Le pays et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont déjà soumis des plans soutenus par la France pour l’envoi d’une force internationale de 3 300 hommes et demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’autoriser son déploiement rapidement.
Toutefois, les Etats-Unis doutent de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l’opération. Et la démission du Premier ministre malien plonge encore plus le pays dans l’incertitude.
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