Le couperet est tombé pour Samuel Mayol. Le directeur de l’IUT de Saint-Denis, accusé de manipulation islamophobe, a été suspendu de ses fonctions, jeudi 12 novembre, sur décision de Jean-Loup Salzmann, président de l’université Paris 13 dont dépend l’IUT.
« J’ai pris cette décision pour répondre à la situation préoccupante des personnels de l’IUT », plongé depuis deux ans « dans un climat conflictuel et de suspicion généralisée », a déclaré Jean-Loup Salzmann.
Ce dernier a pris un arrêté dans lequel, selon l’AFP, le directeur de l’IUT est accusé, entre autres, d’avoir introduit « un nombre significatif d’objets cultuels », en l’occurrence des tapis de prière, dans le local d’une association étudiante musulmane - aujourd'hui exclue pour d'autres raisons selon la direction - pour faire croire à une dérive communautariste dans son établissement.
La présidence de l'université affirme détenir une vidéo où est vu Samuel Mayol entrer dans le local de l'association avec deux sacs pour n'en ressortir qu'avec un, celui contenant des tapis de prière selon Jean-Loup Salzmann... Le directeur de l'IUT a porté plainte à la mi-octobre contre le président de Paris 13 pour « dénonciation calomnieuse ». Il déclare être allé ce jour-là « éteindre la lumière » et déposer un sac contenant « des tee-shirts » dans le bureau des sports situé à côté.
Il est suspendu pour une durée de quatre mois renouvelable, dans l’attente de la décision de la section disciplinaire de l’université. L’accès aux locaux de l’université lui est également interdit pour une durée de trente jours, également renouvelable.
Samuel Mayol, qui bénéficie jusque-là du soutien du Premier ministre Manuel Valls, avait reçu le 26 octobre le prix de la Laïcité « pour son action en faveur de la neutralité dans l’enseignement supérieur face à la montée d’incidents communautaristes »... Des incidents montés de toutes pièces de l’avis de la présidence de Paris 13 auxquels il devra répondre.
Mise à jour mercredi 9 décembre : Samuel Mayol a vu cette semaine son recours en référé rejeté par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il reste suspendu de ses fonctions, comme voulu par la présidence de l’université Paris 13 dont dépend l'IUT de Saint-Denis.
Lire aussi :
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Le chiffon du communautarisme musulman agité à l'IUT de Saint-Denis
« J’ai pris cette décision pour répondre à la situation préoccupante des personnels de l’IUT », plongé depuis deux ans « dans un climat conflictuel et de suspicion généralisée », a déclaré Jean-Loup Salzmann.
Ce dernier a pris un arrêté dans lequel, selon l’AFP, le directeur de l’IUT est accusé, entre autres, d’avoir introduit « un nombre significatif d’objets cultuels », en l’occurrence des tapis de prière, dans le local d’une association étudiante musulmane - aujourd'hui exclue pour d'autres raisons selon la direction - pour faire croire à une dérive communautariste dans son établissement.
La présidence de l'université affirme détenir une vidéo où est vu Samuel Mayol entrer dans le local de l'association avec deux sacs pour n'en ressortir qu'avec un, celui contenant des tapis de prière selon Jean-Loup Salzmann... Le directeur de l'IUT a porté plainte à la mi-octobre contre le président de Paris 13 pour « dénonciation calomnieuse ». Il déclare être allé ce jour-là « éteindre la lumière » et déposer un sac contenant « des tee-shirts » dans le bureau des sports situé à côté.
Il est suspendu pour une durée de quatre mois renouvelable, dans l’attente de la décision de la section disciplinaire de l’université. L’accès aux locaux de l’université lui est également interdit pour une durée de trente jours, également renouvelable.
Samuel Mayol, qui bénéficie jusque-là du soutien du Premier ministre Manuel Valls, avait reçu le 26 octobre le prix de la Laïcité « pour son action en faveur de la neutralité dans l’enseignement supérieur face à la montée d’incidents communautaristes »... Des incidents montés de toutes pièces de l’avis de la présidence de Paris 13 auxquels il devra répondre.
Mise à jour mercredi 9 décembre : Samuel Mayol a vu cette semaine son recours en référé rejeté par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il reste suspendu de ses fonctions, comme voulu par la présidence de l’université Paris 13 dont dépend l'IUT de Saint-Denis.
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