Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, a dévoilé sa politique de l’immigration, mercredi 27 juin dans Le Monde. Celui qui incarne l’aile droite du Parti socialiste a une position ferme sur ces questions.
« Etre de gauche, ce n’est pas régulariser tout le monde et se retrouver dans une impasse», explique-t-il.
Il exclut donc toute augmentation du nombre de régularisations par rapport à l’ère Sarkozy, pendant laquelle environ 30 000 personnes par an avaient obtenu des papiers.
Tout en se défendant de ne pas être le « monsieur Sarkozy » du gouvernement, M. Valls a aussi indiqué qu’il y aurait des reconduites à la frontières sans avancer de chiffres.
Le ministre justifie ses choix en expliquant qu’« aujourd’hui la situation économique et sociale ne permet pas d’accueillir et de régulariser autant que certains le voudraient ».
Une circulaire « en préparation » précisera les critères des régularisations comme les années de présence en France, la situation par rapport au travail ou les attaches familiales pour une régularisation au cas par cas.
A gauche de la gauche, on s’offusque de ces décisions. « On ne peut accepter que la gauche mette ses pas dans ceux de Claude Guéant », a réagi le Parti communiste qui s’oppose à la régularisation au cas par cas. « Il faut au contraire définir des critères qui permettent à tous d'être à égalité », a jugé le parti dans un communiqué.
Jean-Luc Mélenchon, le co-président du Front de gauche, s’insurge encore plus violemment. Sur BFM TV-RMC, jeudi 28 juin, il a reproché au ministre de « valider une thèse absurde, anti-économique, ridicule du Front national (…) d’après lequel il y aurait un rapport entre l’immigration et les difficultés sociales ». « Personne n'a dit qu'être de gauche se définissait par le fait de donner des papiers ou ne pas en donner (...). Être de gauche, c'est être partisan de l'humain d'abord », a-t-il ajouté en réponse aux propos de Manuel Valls.
Pourtant, à droite aussi, cette politique ne passe pas. Le député UMP Eric Ciotti a dénoncé « une politique dangereuse et risquée », qui va « augmenter massivement les flux migratoires ».
En ligne de mire, les deux autres circulaires prévues par le ministre de l’Intérieur. Une pour mettre fin à la rétention des familles et une autre pour faciliter les naturalisations, qui ont chuté de 40 % entre 2010 et 2011.
Lire aussi :
Immigration : un nombre d’expulsions record en 2011
Immigration : Guéant flatte l'aile extrême de l'UMP
Guéant maintient la pression sur les immigrants légaux
« Etre de gauche, ce n’est pas régulariser tout le monde et se retrouver dans une impasse», explique-t-il.
Il exclut donc toute augmentation du nombre de régularisations par rapport à l’ère Sarkozy, pendant laquelle environ 30 000 personnes par an avaient obtenu des papiers.
Tout en se défendant de ne pas être le « monsieur Sarkozy » du gouvernement, M. Valls a aussi indiqué qu’il y aurait des reconduites à la frontières sans avancer de chiffres.
Le ministre justifie ses choix en expliquant qu’« aujourd’hui la situation économique et sociale ne permet pas d’accueillir et de régulariser autant que certains le voudraient ».
Une circulaire « en préparation » précisera les critères des régularisations comme les années de présence en France, la situation par rapport au travail ou les attaches familiales pour une régularisation au cas par cas.
A gauche de la gauche, on s’offusque de ces décisions. « On ne peut accepter que la gauche mette ses pas dans ceux de Claude Guéant », a réagi le Parti communiste qui s’oppose à la régularisation au cas par cas. « Il faut au contraire définir des critères qui permettent à tous d'être à égalité », a jugé le parti dans un communiqué.
Jean-Luc Mélenchon, le co-président du Front de gauche, s’insurge encore plus violemment. Sur BFM TV-RMC, jeudi 28 juin, il a reproché au ministre de « valider une thèse absurde, anti-économique, ridicule du Front national (…) d’après lequel il y aurait un rapport entre l’immigration et les difficultés sociales ». « Personne n'a dit qu'être de gauche se définissait par le fait de donner des papiers ou ne pas en donner (...). Être de gauche, c'est être partisan de l'humain d'abord », a-t-il ajouté en réponse aux propos de Manuel Valls.
Pourtant, à droite aussi, cette politique ne passe pas. Le député UMP Eric Ciotti a dénoncé « une politique dangereuse et risquée », qui va « augmenter massivement les flux migratoires ».
En ligne de mire, les deux autres circulaires prévues par le ministre de l’Intérieur. Une pour mettre fin à la rétention des familles et une autre pour faciliter les naturalisations, qui ont chuté de 40 % entre 2010 et 2011.
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