Alors que le Sénat a donné son feu vert pour l’adoption du texte de loi sur le mariage pour tous, la grogne ne faiblit pas chez ses opposants, toujours déterminés à faire reculer le gouvernement.
Cette détermination, contre une loi qui donne le droit aux couples homosexuels de se marier et d’adopter des enfants, a conduit des dizaines de personnes au poste de police. Ainsi, 70 opposants au mariage homosexuel se trouvaient, dans la matinée du lundi 15 avril, en garde à vue après avoir été interpellés dans la nuit devant l’Assemblée nationale, où ils s’apprêtaient à installer une dizaine de tentes.
Ces manifestants se réclamant de l’organisation « Camping pour tous », proche du collectif Manif pour tous, ont été maintenus en garde à vue pour «non dispersion après sommation », un délit passible en France d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Ils souhaitaient protester contre la violente agression, samedi 13 avril, à Paris, d’un jeune militant UMP connu pour son engagement contre le mariage homosexuel. Si, selon la police, son agression n’a aucun lien avec ses positions sur le mariage pour tous, les tensions sont de plus en plus fortes entre les partisans et les opposants à ce projet de loi.
A l’appel du Printemps Français, un mouvement plus marqué à droite que la Manif pour Tous, les actions coup de poing contre le mariage gay se sont multipliées. L’essayiste Caroline Fourest a ainsi été prise à partie par des militants, samedi, lors de son passage à Nantes pour animer un débat sur l'islam. Plusieurs autres ont aussi été appréhendés, dimanche, près de la Salle Pleyel, à Paris, où le ministre de l'Intérieur Manuel Valls était venu assister à un concert.
Sourd à cette mobilisation, le gouvernement a décidé d’avancer le calendrier d’examen de ce projet de loi. Son vote solennel à l'Assemblée nationale aura lieu mardi 23 avril alors qu'initialement le texte devait être présenté en deuxième lecture fin mai. Un temps de débat sur ce texte a même été fixé par avance ; il est de 25 heures. En moins d'une semaine, cette loi, contestée par une large frange de la population, devrait être adoptée, ce qui accentue les tensions avec ses opposants.
En réponse, le collectif mené par Frigide Barjot, organise une nouvelle manifestation le 21 avril et n'exclut pas d'en organiser une autre deux jours après, le 23 avril.
La Manif pour Tous prévoit également des rassemblements « à partir de mardi 19 heures tous les soirs place Edouard Herriot » près de l’Assemblée nationale, selon un responsable. Les opposants au mariage gay sont décidés à ne rien lâcher.
Lire aussi :
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Contre le mariage pour tous, un nouveau collectif musulman
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Ils souhaitaient protester contre la violente agression, samedi 13 avril, à Paris, d’un jeune militant UMP connu pour son engagement contre le mariage homosexuel. Si, selon la police, son agression n’a aucun lien avec ses positions sur le mariage pour tous, les tensions sont de plus en plus fortes entre les partisans et les opposants à ce projet de loi.
A l’appel du Printemps Français, un mouvement plus marqué à droite que la Manif pour Tous, les actions coup de poing contre le mariage gay se sont multipliées. L’essayiste Caroline Fourest a ainsi été prise à partie par des militants, samedi, lors de son passage à Nantes pour animer un débat sur l'islam. Plusieurs autres ont aussi été appréhendés, dimanche, près de la Salle Pleyel, à Paris, où le ministre de l'Intérieur Manuel Valls était venu assister à un concert.
Sourd à cette mobilisation, le gouvernement a décidé d’avancer le calendrier d’examen de ce projet de loi. Son vote solennel à l'Assemblée nationale aura lieu mardi 23 avril alors qu'initialement le texte devait être présenté en deuxième lecture fin mai. Un temps de débat sur ce texte a même été fixé par avance ; il est de 25 heures. En moins d'une semaine, cette loi, contestée par une large frange de la population, devrait être adoptée, ce qui accentue les tensions avec ses opposants.
En réponse, le collectif mené par Frigide Barjot, organise une nouvelle manifestation le 21 avril et n'exclut pas d'en organiser une autre deux jours après, le 23 avril.
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