Elle est la seule femme dont le nom a été donné à un chapitre du Coran, et un autre chapitre porte celui de sa lignée, « La famille d’Imran ».
Un récit prophétique rapporté par Al-Boukhari énonce que « Marie, la fille d’Imran, fut la meilleure de toutes les femmes » et Dieu dit à son sujet : « (Rappelle-toi) lorsque les anges dirent à Marie : "Ô Marie ! Certes, Dieu t’a élue et purifiée ; Il t’a élue au-dessus de toutes les femmes de la création". » (Coran, sourate 3, verset 42)
J’aime à l’appeler Marie, car c’est ainsi que je l’ai connue enfant. Elle incarne pour moi la figure maternelle par excellence, empreinte de douceur et de bonté et son nom est toujours associé à celui de son enfant. On la nomme Marie, mère de Jésus, tandis que celui de Jésus est, de même, indissociable du sien : on l’appelle Jésus, fils de Marie, que la paix, la grâce et le salut de Dieu les recouvrent. Elle est la libératrice de la spiritualité et la dévotion féminines.
Avant d’être mère, elle fut la fille d’Hannah et d’Imran. L’histoire raconte qu’Hannah était d’un âge avancé et n’enfantait pas. Après avoir imploré son Seigneur avec constance et ferveur, son désir d’enfanter sera exaucé. Comblée de joie par l’annonce de cette grossesse tant désirée, elle fera vœu de consécration de l’enfant à venir à son Seigneur en gage de son infinie gratitude. Ce vœu sous-entendait qu’Hannah ait un fils, car le statut de « consacré » au temple était dévolu aux seuls élus garçons. Or, Dieu a voulu que ce soit une fille. Il exauça le vœu d’Hannah et accorda à Marie cet insigne honneur tant convoité de tous.
À travers cette consécration, Il nous signifie que les femmes ont tout autant droit à cette quête et à cet amour divin. Marie fut donc le fruit d’une invocation et fut vouée à Dieu, dès sa conception.
Zacharie, lui-même prophète (paix sur lui) et époux de sa tante maternelle, la prit sous son aile et fut son éducateur. Chaque fois qu’il se rendait auprès de Marie, qui vivait recluse dans l’adoration de son Seigneur, il trouvait auprès d’elle de la nourriture (en arabe, rizq). On évoque souvent des fruits et de la nourriture terrestre, mais le rizq va bien au-delà de cela et n’oublions pas la nourriture spirituelle que seules les âmes pures peuvent voir. Et ce que vit Zacharie dépassait l’entendement.
On dit que les lieux où vivent les saint-e-s et où se produisent des miracles, sont des lieux où les prières et invocations sont exaucées. Le Coran relate qu’en ce lieu et en cet instant, Zacharie implora alors Dieu de lui accorder un enfant. Alors que Zacharie était très âgé et sa femme Elizabeth stérile, Il leur offrit Yahya (Jean-Baptiste), qui sera prophète.
Un récit prophétique rapporté par Al-Boukhari énonce que « Marie, la fille d’Imran, fut la meilleure de toutes les femmes » et Dieu dit à son sujet : « (Rappelle-toi) lorsque les anges dirent à Marie : "Ô Marie ! Certes, Dieu t’a élue et purifiée ; Il t’a élue au-dessus de toutes les femmes de la création". » (Coran, sourate 3, verset 42)
J’aime à l’appeler Marie, car c’est ainsi que je l’ai connue enfant. Elle incarne pour moi la figure maternelle par excellence, empreinte de douceur et de bonté et son nom est toujours associé à celui de son enfant. On la nomme Marie, mère de Jésus, tandis que celui de Jésus est, de même, indissociable du sien : on l’appelle Jésus, fils de Marie, que la paix, la grâce et le salut de Dieu les recouvrent. Elle est la libératrice de la spiritualité et la dévotion féminines.
Avant d’être mère, elle fut la fille d’Hannah et d’Imran. L’histoire raconte qu’Hannah était d’un âge avancé et n’enfantait pas. Après avoir imploré son Seigneur avec constance et ferveur, son désir d’enfanter sera exaucé. Comblée de joie par l’annonce de cette grossesse tant désirée, elle fera vœu de consécration de l’enfant à venir à son Seigneur en gage de son infinie gratitude. Ce vœu sous-entendait qu’Hannah ait un fils, car le statut de « consacré » au temple était dévolu aux seuls élus garçons. Or, Dieu a voulu que ce soit une fille. Il exauça le vœu d’Hannah et accorda à Marie cet insigne honneur tant convoité de tous.
À travers cette consécration, Il nous signifie que les femmes ont tout autant droit à cette quête et à cet amour divin. Marie fut donc le fruit d’une invocation et fut vouée à Dieu, dès sa conception.
Zacharie, lui-même prophète (paix sur lui) et époux de sa tante maternelle, la prit sous son aile et fut son éducateur. Chaque fois qu’il se rendait auprès de Marie, qui vivait recluse dans l’adoration de son Seigneur, il trouvait auprès d’elle de la nourriture (en arabe, rizq). On évoque souvent des fruits et de la nourriture terrestre, mais le rizq va bien au-delà de cela et n’oublions pas la nourriture spirituelle que seules les âmes pures peuvent voir. Et ce que vit Zacharie dépassait l’entendement.
On dit que les lieux où vivent les saint-e-s et où se produisent des miracles, sont des lieux où les prières et invocations sont exaucées. Le Coran relate qu’en ce lieu et en cet instant, Zacharie implora alors Dieu de lui accorder un enfant. Alors que Zacharie était très âgé et sa femme Elizabeth stérile, Il leur offrit Yahya (Jean-Baptiste), qui sera prophète.
L’histoire de Marie nous trace une voie à suivre
Lorsqu’elle tomba enceinte, elle s’isola encore davantage. Elle, qui était chaste et pure, comment expliquer qu’elle attende un enfant ? Lorsque quelqu’un est reconnu pour l’une de ses qualités, à tel point que cette qualité finit par le caractériser, quelle épreuve douloureuse que de voir cette qualité foulée aux pieds. Marie, symbole de pureté et de chasteté fut donc insultée et humiliée sur ce point-même qui la définissait. Mais Dieu lui enjoignit de jeûner par la parole et ce ne fut pas elle qui se défendit et défendit son honneur, mais son enfant, nouveau-né, qui proclama : « Je suis le serviteur de Dieu. Il m’a donné l’Écriture et a fait de moi, un prophète. »
Nous pouvons en tirer un enseignement d’une grande importance ; plutôt que de se perdre parfois en conjectures et dans des polémiques stériles, mieux vaut œuvrer dans et pour le Bien ; notre œuvre parlera d’elle-même.
Puisse Dieu nous permettre de suivre les pas de Marie, que la paix et le salut de Dieu l’enveloppent. Puisse-t-Il nous revêtir de ses nobles vertus et qualités et nous accorder sa compagnie dans la vie dernière, dans Sa proximité. Amin.
*****
Première parution sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).
Lire aussi :
« Les gardiennes du secret », sur les traces des grandes figures féminines de l’imaginaire musulman
Ensemble avec Marie, une célébration de la fraternité mêlant musulmans et chrétiens à Paris
« Marie dans la Bible et le Coran », l’amour commun pour une figure sainte au service du dialogue interreligieux
Avec la fête de l'Assomption le 15 août, lumière sur la Vierge Marie en islam
Nous pouvons en tirer un enseignement d’une grande importance ; plutôt que de se perdre parfois en conjectures et dans des polémiques stériles, mieux vaut œuvrer dans et pour le Bien ; notre œuvre parlera d’elle-même.
Puisse Dieu nous permettre de suivre les pas de Marie, que la paix et le salut de Dieu l’enveloppent. Puisse-t-Il nous revêtir de ses nobles vertus et qualités et nous accorder sa compagnie dans la vie dernière, dans Sa proximité. Amin.
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Première parution sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).
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