Depuis plusieurs semaines, des critiques secouent plusieurs établissements scolaires relevant de la Mission française au Maroc, comme l’école Honoré de Balzac, à Kénitra. Une institutrice a été accusée d'« apologie de l’homosexualité » après avoir consacré, à la fin de l'année 2022, « une de ses leçons à la présentation d’informations autour de l’homosexualité et à la diffusion d’idées portant atteinte aux référents consacrés de l’islam, touchant ainsi à l’identité religieuse de ses élèves », d'après la presse locale. L’école n’a pas répondu officiellement à ces allégations, mais l’enseignante a été suspendue début avril, selon RFI, pour « manquement grave dans sa posture professionnelle et ses pratiques pédagogiques ».
Le lycée Lyautey de Casablanca est lui aussi dans la tourmente. L'établissement est secoué par une rumeur à propos d’une employée qui aurait été empêchée d’accomplir la prière au sein de l’établissement. Selon les médias locaux, une institutrice française « se serait sentie gênée de voir une employée marocaine en train d’accomplir la prière dans un coin isolé au sein l’établissement. Ce qui l’a poussé à s’en prendre à une collègue en lui demandant d’aller prier chez elle ». De supposés faits niés avec énergie par Jean-Pierre Pasquiou, le proviseur par intérim, qui a affirmé « sûr et certain » qu'aucune professeure du lycée Lyautey n'a essayé d'empêcher une employée de faire sa prière.
« Si cela s'était produit, j'en aurais immédiatement été averti par les représentants des personnels qui n'auraient pas laissé passer un tel acte », a-t-il expliqué au site marocain L'Opinion. Par ailleurs, « le lycée Lyautey dispose déjà d'une salle de prière et d'un vestiaire équipé pour faire les ablutions ». Jean-Pierre Pasquiou a rappelé également que « les professeurs savent parfaitement que le droit de faire sa prière sur son lieu de travail pour les personnels doit être respecté. Je n'ai jamais entendu la moindre remarque à ce sujet ». Le lycée Lyautey relève de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger qui anime un réseau d'établissements scolaires « porteurs de valeurs humanistes de tolérance, de respect du bien commun », a précisé le responsable.
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« Si cela s'était produit, j'en aurais immédiatement été averti par les représentants des personnels qui n'auraient pas laissé passer un tel acte », a-t-il expliqué au site marocain L'Opinion. Par ailleurs, « le lycée Lyautey dispose déjà d'une salle de prière et d'un vestiaire équipé pour faire les ablutions ». Jean-Pierre Pasquiou a rappelé également que « les professeurs savent parfaitement que le droit de faire sa prière sur son lieu de travail pour les personnels doit être respecté. Je n'ai jamais entendu la moindre remarque à ce sujet ». Le lycée Lyautey relève de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger qui anime un réseau d'établissements scolaires « porteurs de valeurs humanistes de tolérance, de respect du bien commun », a précisé le responsable.
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