Vérifier la présence d’alcool dans le sang des usagers des routes marocaines revient à cautionner indirectement la consommation l’alcool dans le royaume chérifien, interdite en islam. C’est la thèse défendue par le Parti de la justice et du développement (PJD), premier parti d’opposition au Parlement marocain, qui s’insurge contre l’instauration prochaine, dès la fin du mois du Ramadan, des tests d’alcoolémie par la police marocaine.
La polémique autour de l’usage de l’alcootest est lancée. Mais face à la montée des accidents de la circulation, dont 15 % seraient imputés à l’alcool, l’Etat a décidé de réagir en équipant ses agents de la force publique d’éthylotests.
Les autorités marocaines avaient pourtant cru éviter la controverse en consultant au préalable le Conseil des oulémas lors de l’élaboration du nouveau code de la route. Selon les députés du PJD, contrôler la présence ou non d’alcool dans le sang entre en conformité avec « l'identité islamique » mais en mesurer le taux ne l’est pas.
A ce jour, le code de la route au Maroc interdit aux conducteurs de prendre le volant au-delà de 0,2 g d’alcool par litre de sang mais ne prévoit pas l’arrestation d’un contrevenant sauf en cas d’accident grave de la route. Seul son permis de conduire lui est retiré et sa voiture immobilisée. La législation marocaine interdit officiellement la vente d'alcool aux musulmans marocains mais la vente d'alcool dans le pays, où l'islam est pourtant religion d'Etat, est tolérée.
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