Une série de perquisitions menée mercredi par la gendarmerie de Marseille remet au goût du jour le débat sur la viande halal. Et pour cause : la viande vendue par une dizaine de boucheries de Marseille, Martigues et Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône était principalement de la viande avariée traitée à l’acide, qui leur donnait ainsi un « bonne » couleur et les débarrassait de leur odeur.
« L'utilisation de produits ménagers comme de la soude ou de l'acide redonne à la viande fadasse, voire vert-bleue, un aspect plus neuf », a confirmé pour La Provence un expert sanitaire. Cette pratique n’est pas sans conséquence : de nombreuses plaintes pour intoxications alimentaires ont été déposées ces derniers temps dans la région.
« On estime que ces pratiques ne sont pas courantes. Mais je souhaiterais vraiment avoir plus de précision tout comme les professionnels car à ce jour nous n’en avons aucune », a réagi pour Saphirnews Patrick Hovaguimian, président du syndicat des boucheries en région Provence-Alpes-Côtes d’Azur. S’il s’avère que les bouchers sont vraiment des personnes peu scrupuleuses, « nous prendrons des sanctions exemplaires. Je ne sais pas si certains font partie de notre syndicat mais j’espère que non. Il est hors de question de travailler avec ce genre de personne et qu’on cautionne quoi que ce soit », a t-il ajouté.
Le parquet de Marseille, la section de recherche de la gendarmerie nationale, la Direction des services vétérinaires et la Direction générale de la répression des fraudes se sont d’ores et déjà saisies de cette enquête pour déterminer les responsabilités et l’ampleur de cette fraude. Les bouchers et le fournisseur de la viande, interpellés mercredi, seraient actuellement toujours en garde en vue.
« L'utilisation de produits ménagers comme de la soude ou de l'acide redonne à la viande fadasse, voire vert-bleue, un aspect plus neuf », a confirmé pour La Provence un expert sanitaire. Cette pratique n’est pas sans conséquence : de nombreuses plaintes pour intoxications alimentaires ont été déposées ces derniers temps dans la région.
« On estime que ces pratiques ne sont pas courantes. Mais je souhaiterais vraiment avoir plus de précision tout comme les professionnels car à ce jour nous n’en avons aucune », a réagi pour Saphirnews Patrick Hovaguimian, président du syndicat des boucheries en région Provence-Alpes-Côtes d’Azur. S’il s’avère que les bouchers sont vraiment des personnes peu scrupuleuses, « nous prendrons des sanctions exemplaires. Je ne sais pas si certains font partie de notre syndicat mais j’espère que non. Il est hors de question de travailler avec ce genre de personne et qu’on cautionne quoi que ce soit », a t-il ajouté.
Le parquet de Marseille, la section de recherche de la gendarmerie nationale, la Direction des services vétérinaires et la Direction générale de la répression des fraudes se sont d’ores et déjà saisies de cette enquête pour déterminer les responsabilités et l’ampleur de cette fraude. Les bouchers et le fournisseur de la viande, interpellés mercredi, seraient actuellement toujours en garde en vue.