Face à la tempête médiatique qui s'abat sur Mahjoub Mahjoubi, accusé d'avoir lancé un appel à la haine contre la France lors d'un prêche, celui-ci se défend, lundi 19 février, de tout appel à la haine contre la France. Auprès d'Objectif Gard, l'imam de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, a assuré avoir fait un « lapsus » lors de son prêche dédié à la fin du monde. Contre les nationalismes, il a voulu parler, indique-t-il, de drapeaux « multicolores » et non pas « tricolores », au moment où se déroulait alors la Coupe d'Afrique des nations (CAN).
« Je reconnais de ne pas être Voltaire mais franchement, vous pensez que je me serais filmé en tenant un discours pareil ? Vous pensez que je vais insulter la France qui m'a accueilli ? », a-t-il déclaré, précisant avoir « participé et même organisé des marches contre les attentats de 2015 », et avoir été « au premier rang pour défendre la liberté d'expression après les odieux meurtres de Charlie Hebdo ».
Et de conclure : « Ce que je regrette dans toute cette histoire, c'est que personne ne prend le temps de m'écouter, et de peser la réalité de mes propos et de ma pensée. Le tourbillon médiatique est en marche aidé par l'extrême-droite (...). J'espère que l'on voudra bien juger mes réelles intentions, mon engagement pour la République depuis plusieurs années et pas, une faute de langage. »
Lire aussi :
Un imam du Gard, accusé d'avoir appelé à la haine de la France, risque l’expulsion
« Je reconnais de ne pas être Voltaire mais franchement, vous pensez que je me serais filmé en tenant un discours pareil ? Vous pensez que je vais insulter la France qui m'a accueilli ? », a-t-il déclaré, précisant avoir « participé et même organisé des marches contre les attentats de 2015 », et avoir été « au premier rang pour défendre la liberté d'expression après les odieux meurtres de Charlie Hebdo ».
Et de conclure : « Ce que je regrette dans toute cette histoire, c'est que personne ne prend le temps de m'écouter, et de peser la réalité de mes propos et de ma pensée. Le tourbillon médiatique est en marche aidé par l'extrême-droite (...). J'espère que l'on voudra bien juger mes réelles intentions, mon engagement pour la République depuis plusieurs années et pas, une faute de langage. »
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