Sur le vif

Mesures contre les délinquants sexuels

Rédigé par LELEGANT KOBELE | Mardi 21 Aout 2007 à 10:10



Après l'agression sexuelle dont a été victime le petit Enis, 5 ans, à Roubaix la semaine dernière, qui aurait été violé par le pédophile récidiviste Francis Evrard, le président de la République Nicoles Sarkozy, qui recevait hier lundi le père et le grand-père d'Enis à l'Elysée, a annoncé une série de mesures contre les délinquants sexuels.

Le président a dit ne pas comprendre que "quand on a été condamné à vingt-sept années de prison, on en fasse dix-huit", demandant à la ministre de la Justice Rachida Dati que d'ici fin novembre un texte de loi soit préparé "pour que, s'agissant des délinquants sexuels, la question des remises de peine ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début".

Nicolas Sarkozy a aussi demandé à Rachida Dati et à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de proposer un texte "faisant la différence, s'agissant des délinquants sexuels, entre l'exécution de la peine et les questions de sûreté". "Les détenus de ce type, à la fin de leur peine, seront examinés par un collège de médecins, et si ce collège de médecins reconnaît leur dangerosité, ils ne seront pas remis en liberté, ils iront dans un hôpital fermé où ils seront soignés. Ceux qui n'accepteront pas d'être soignés resteront dans cet hôpital fermé, le temps où l'on estimera qu'ils sont dangereux. Ceux qui accepteront d'être soignés pourront avoir des permissions, et sortir de cet hôpital fermé, mais le feront en portant un bracelet électronique, en suivant un traitement hormonal, appelez-le castration chimique, les mots ne me font pas peur" a précisé Nicolas Sarkozy.