Mohamed Sifaoui ne supporte pas les femmes voilées et il aime le faire savoir. La liberté de choix et de religion, il ne les reconnaît pas pour elles. Cette fois, c’est Latifa Ibn Ziaten, réduite au seul fait qu’elle porte le hijab, qui est la cible de sa détestation.
La mère du soldat tué par Mohamed Merah à Toulouse en 2012, reconnu pour son combat contre le radicalisme, a été vertement critiquée par Mohamed Sifaoui mercredi 18 novembre. Invité sur France 2 pour commenter l’assaut de Saint-Denis, il en a profité pour dénoncer la place prise par Latifa Ibn Ziaten dans le débat public.
« Je suis quand même assez étonné que dans un pays où on a compris qu’il y a avait une guerre idéologique à mener (…) qu’on honore à ce point une femme qui a perdu son fils mais qui porte le voile », a déclaré sans gêne l’invité à l’évocation du nom de Latifa Ibn Ziaten, qui s’est vue remettre jeudi 19 novembre le prix 2015 de la prévention des conflits par la Fondation Chirac.
« Ce n’est pas parce qu’une personne perd son fils, et il y en a beaucoup, des centaines de personnes, qu’on va la faire sortir de ses fourneaux pour en faire une égérie de la lutte antiterroriste », va-t-il dire, s’insurgeant contre « cette incohérence qui veut qu’on dise à des jeunes filles que le voile salit la féminité et qu’on leur introduise une personne voilée qui va leur enseigner les valeurs de la République ». Une haine que l'homme, omniprésent sur les plateaux de télévision depuis les attentats du 13 novembre, exprime à cœur ouvert, sans trouver de résistance.
La mère du soldat tué par Mohamed Merah à Toulouse en 2012, reconnu pour son combat contre le radicalisme, a été vertement critiquée par Mohamed Sifaoui mercredi 18 novembre. Invité sur France 2 pour commenter l’assaut de Saint-Denis, il en a profité pour dénoncer la place prise par Latifa Ibn Ziaten dans le débat public.
« Je suis quand même assez étonné que dans un pays où on a compris qu’il y a avait une guerre idéologique à mener (…) qu’on honore à ce point une femme qui a perdu son fils mais qui porte le voile », a déclaré sans gêne l’invité à l’évocation du nom de Latifa Ibn Ziaten, qui s’est vue remettre jeudi 19 novembre le prix 2015 de la prévention des conflits par la Fondation Chirac.
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