Sur le vif

Montauban : hommage national aux militaires assassinés

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 21 Mars 2012 à 19:04



Montauban, la ville où il fallait être mercredi 21 mars. C’est dans cette commune que le président de la République a rendu hommage aux trois parachutistes assassinés les 11 et 15 mars, en présence de cinq candidats à l'élection présidentielle, qui avaient fait le déplacement : François Hollande (PS), François Bayrou (MoDem), Marine Le Pen (FN), Eva Joly (EELV) et Nicolas Dupont-Aignan (DLR).

« La mort que nos hommes ont rencontrée n'était pas celle à laquelle ils étaient préparés. Ce n'était pas la mort des champs de bataille, mais une exécution terroriste », a affirmé le chef de l'Etat devant les trois cercueils recouverts du drapeau français.
« Nous savons aujourd'hui que c'était bien des soldats que l'assassin voulait tuer. (…) La cible, c'était l'armée de la République et c'est la République français qui a été touchée (...) C'est l'armée de la République où les soldats quelque soit leur origine, la couleur de leur peau, leur origine, sont prêts à mourir pour la France », a affirmé M. Sarkozy.

Il évoque ainsi Mohamed Merah, le tueur présumé qui revendique les sept meurtres. « Cet homme voulait mettre la République à genoux, la République n'a pas cédé, la République n'a pas reculé, la République n'a pas faibli », a-t-il ajouté.

Les soldats assassinés, deux musulmans (Imad Ibn Ziaten et Mohammed Legouade) et un catholique (Abel Chennouf), n'ont pas été décorés car ils ne sont pas morts dans l'exercice de leurs fonctions. Un des trois soldats sera inhumé au Maroc.

Lire aussi :
Toulouse : les musulmans pris en otage par Mohamed Merah, la campagne électorale vire au tout-sécuritaire
Drames de Toulouse et Montauban : inquiétudes de la communauté musulmane
Toulouse-Gaza : le parallèle qui fait bondir Israël
Fusillade de Toulouse : les associations anti-racistes réagissent
Tuerie de Toulouse : juifs et musulmans dans une marche commune dimanche

Fusillade de Toulouse : condamnations unanimes des responsables religieux, l'antiterrorisme saisi