Ouverte en 2004 dans le quartier La Paillade, la mosquée Ibn Rochd (Averroès) a été cédée à l’Association cultuelle mosquée Ibn Rochd (ACMIR). « Une première en France », selon Philipe Saurel, maire (DVD) de Montpellier, qui a signé l’acte de vente à la veille de Noël lors d'une cérémonie officielle. « La loi de 1905 interdit aux collectivités le financement d'un lieu de culte. Nous nous y conformons, en assurant à nos concitoyens leur liberté religieuse », a précisé l'édile vendredi 23 décembre.
Vendue à un million d’euros et financée en trois ans par les fidèles, la décision a ému le responsable de l’ACMIR Lhoussine Tahri : « Pour nous, c'est un grand jour, cela fait plus de 10 ans que nous travaillons sur cet achat. » Les fonds proviendraient uniquement des dons des fidèles, s’est-t-il vanté, affirmant avoir refusé des fonds étrangers.
La mosquée Ibn Rochd peut accueillir jusqu’à 3 000 personnes. Chaque vendredi, elle accueille plus de 2 000 fidèles dans un espace d’environ 1 000 m2. Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a salué cette décision qu’il voit comme « un acte fondateur entre la République et les enfants de la République que sont les musulmans ».
La vente des locaux municipaux a poussé la mairie de Montpellier a céder un autre bien, mais cette fois à la Grande Mosquée de Paris. Le terrain de la mosquée Avicenne, située dans le quartier du Petit-Bard, est estimé à 850 000 euros.
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Vendue à un million d’euros et financée en trois ans par les fidèles, la décision a ému le responsable de l’ACMIR Lhoussine Tahri : « Pour nous, c'est un grand jour, cela fait plus de 10 ans que nous travaillons sur cet achat. » Les fonds proviendraient uniquement des dons des fidèles, s’est-t-il vanté, affirmant avoir refusé des fonds étrangers.
La mosquée Ibn Rochd peut accueillir jusqu’à 3 000 personnes. Chaque vendredi, elle accueille plus de 2 000 fidèles dans un espace d’environ 1 000 m2. Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a salué cette décision qu’il voit comme « un acte fondateur entre la République et les enfants de la République que sont les musulmans ».
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