Près de 6 000 personnes se sont rassemblées, dimanche 2 avril, à la Place de la République (Paris) pour réclamer justice et vérité après la mort de Liu Shaoyao, moins de deux semaines après la grande marche contre les violences policières le 19 mars.
Plusieurs associations de la communauté chinoises étaient à l’initiative de cette manifestation qui était l'occasion d’un recueillement en mémoire du défunt père de famille de 56 ans.
Les manifestants ont été nombreux à tenir une rose blanche à la main. Ils ont observé une minute de silence au centre de la place parisienne, près de la statue. « Au-delà de ce drame, il y a les violences policières qui touchent toute la France et tous les Français», a déclaré Sacha Lin-Jung, de l'association Chinois résidant en France.
Liu Shaoyao a été abbatu par le tir d’un policier à son domicile dans le 19e arrondissement de la capitale le 26 mars. Deux versions des faits s’opposent. La police affirme que le père de famille voulait agresser un de leurs agents avec une paire de ciseaux.
La famille du défunt conteste cette version, défendant que leur père se servait de cet outil pour couper du poisson. Certains manifestants portaient des panneaux avec des ciseaux, faisant allusion ironiquement à cette arme qui aurait menacé les policiers.
Le gouvernement chinois a demandé à Paris que toute la lumière soit faite sur les circonstances du décès. Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Lire aussi :
La mort de Liu Shaoyo, une bavure policière pour les Chinois de France
Marche pour la justice et la dignité : la résistance des familles contre l'impunité policière
Plusieurs associations de la communauté chinoises étaient à l’initiative de cette manifestation qui était l'occasion d’un recueillement en mémoire du défunt père de famille de 56 ans.
Les manifestants ont été nombreux à tenir une rose blanche à la main. Ils ont observé une minute de silence au centre de la place parisienne, près de la statue. « Au-delà de ce drame, il y a les violences policières qui touchent toute la France et tous les Français», a déclaré Sacha Lin-Jung, de l'association Chinois résidant en France.
Liu Shaoyao a été abbatu par le tir d’un policier à son domicile dans le 19e arrondissement de la capitale le 26 mars. Deux versions des faits s’opposent. La police affirme que le père de famille voulait agresser un de leurs agents avec une paire de ciseaux.
La famille du défunt conteste cette version, défendant que leur père se servait de cet outil pour couper du poisson. Certains manifestants portaient des panneaux avec des ciseaux, faisant allusion ironiquement à cette arme qui aurait menacé les policiers.
Le gouvernement chinois a demandé à Paris que toute la lumière soit faite sur les circonstances du décès. Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
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