La Cour de cassation a examiné, mercredi 3 octobre, la demande des familles de Zyed Benna et Bouna Traoré, deux jeunes morts électrocutés dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005.
Ces dernières remettent en cause le non-lieu dont ont bénéficié deux agents de police qui s'étaient lancés à la poursuite des adolescents. Le président à l’audience a indiqué que la décision de la Cour de cassation sera rendue le 31 octobre.
La mort de Zyed et Bouna avait déclenché en 2005 des émeutes urbaines qui s’étaient propagées dans plusieurs banlieues françaises. Un troisième adolescent, Muhittin Altun, grièvement brûlé, avait survécu.
La responsabilité des policiers avaient été immédiatement pointée du doigt par les familles. Mais c’est seulement cinq ans après le drame, en octobre 2010, que deux policiers étaient renvoyés par les juges d'instruction chargés de l'enquête devant le tribunal correctionnel pour « non assistance à personne en danger ».
Cependant, le parquet de Bobigny avait décidé de faire appel. La cour d’appel de Paris avait prononcé à leur égard un non-lieu en avril 2011 estimant que les deux policiers n'avaient pas eu connaissance de la réalité du danger.
Aujourd’hui, les familles des jeunes victimes veulent que justice soit faite. « Tout le monde a besoin de ce procès, nous les familles, les Clichois, tout le monde », a déclaré Siyakha Traoré, le frère de Bouna, qui ne demande « pas la lune » mais simplement « que la justice passe ».
Me Patrice Spinosi, l’avocat des deux familles devant la Cour de cassation, a estimé que cette audience pose la « question de principe » des « obligations de sécurité qui pèsent sur les forces de police en cas de poursuite, lorsqu'est susceptible d'être engagée la vie d'un fugitif ».
Dans cette quête de justice, les familles sont soutenues par plusieurs associations comme le Collectif ACLEFEU et le Collectif contre le contrôle au faciès qui ont lancé une pétition contre la confirmation du non-lieu. L'avocat général s'est en revanche prononcé pour le rejet du pourvoi. Reste encore à attendre le 31 octobre.
Lire aussi :
Caricatures anti-islam : zéro manifestation, le contrôle au faciès en place
Zyed et Bouna : l’examen du non-lieu reporté
Contrôles au faciès, première action en justice en France
Contrôles au faciès : les policiers français coupables
Ces dernières remettent en cause le non-lieu dont ont bénéficié deux agents de police qui s'étaient lancés à la poursuite des adolescents. Le président à l’audience a indiqué que la décision de la Cour de cassation sera rendue le 31 octobre.
La mort de Zyed et Bouna avait déclenché en 2005 des émeutes urbaines qui s’étaient propagées dans plusieurs banlieues françaises. Un troisième adolescent, Muhittin Altun, grièvement brûlé, avait survécu.
La responsabilité des policiers avaient été immédiatement pointée du doigt par les familles. Mais c’est seulement cinq ans après le drame, en octobre 2010, que deux policiers étaient renvoyés par les juges d'instruction chargés de l'enquête devant le tribunal correctionnel pour « non assistance à personne en danger ».
Cependant, le parquet de Bobigny avait décidé de faire appel. La cour d’appel de Paris avait prononcé à leur égard un non-lieu en avril 2011 estimant que les deux policiers n'avaient pas eu connaissance de la réalité du danger.
Aujourd’hui, les familles des jeunes victimes veulent que justice soit faite. « Tout le monde a besoin de ce procès, nous les familles, les Clichois, tout le monde », a déclaré Siyakha Traoré, le frère de Bouna, qui ne demande « pas la lune » mais simplement « que la justice passe ».
Me Patrice Spinosi, l’avocat des deux familles devant la Cour de cassation, a estimé que cette audience pose la « question de principe » des « obligations de sécurité qui pèsent sur les forces de police en cas de poursuite, lorsqu'est susceptible d'être engagée la vie d'un fugitif ».
Dans cette quête de justice, les familles sont soutenues par plusieurs associations comme le Collectif ACLEFEU et le Collectif contre le contrôle au faciès qui ont lancé une pétition contre la confirmation du non-lieu. L'avocat général s'est en revanche prononcé pour le rejet du pourvoi. Reste encore à attendre le 31 octobre.
Lire aussi :
Caricatures anti-islam : zéro manifestation, le contrôle au faciès en place
Zyed et Bouna : l’examen du non-lieu reporté
Contrôles au faciès, première action en justice en France
Contrôles au faciès : les policiers français coupables