Mardi, le chef de la diplomatie russe a critiqué ce qu'il a appelé le "boycottage" du gouvernement palestinien par les Occidentaux, et a souligné que le seul moyen de pousser le Hamas à s'adoucir était de prendre langue avec lui. Sergueï Lavrov a estimé que la suspension de l'aide internationale à l'Autorité palestinienne à la suite de la victoire électorale du Hamas ne pouvait que déstabiliser encore plus le Moyen-Orient. Pour lui, le gel de l'aide est la pire des solutions. Une délégation du Hamas a été reçue à Moscou le mois dernier.
"Bien entendu, le Hamas doit remplir les exigences des médiateurs internationaux (...). Mais pour y parvenir, il est nécessaire de travailler avec le Hamas, pas de le boycotter", a déclaré M. Lavrov à la presse qui recevait son homologue jordanien Abdul-Ilah al-Khatib. L'Union européenne a gelé lundi plusieurs centaines de millions d'euros d'aide budgétaire directe à l'Autorité palestinienne. Les Etats-Unis et le Canada ont fait de même de leur côté. Les Européens ont promis en revanche la poursuite de l'aide humanitaire.
"Bien entendu, le Hamas doit remplir les exigences des médiateurs internationaux (...). Mais pour y parvenir, il est nécessaire de travailler avec le Hamas, pas de le boycotter", a déclaré M. Lavrov à la presse qui recevait son homologue jordanien Abdul-Ilah al-Khatib. L'Union européenne a gelé lundi plusieurs centaines de millions d'euros d'aide budgétaire directe à l'Autorité palestinienne. Les Etats-Unis et le Canada ont fait de même de leur côté. Les Européens ont promis en revanche la poursuite de l'aide humanitaire.