Sur le vif

Mosquée à Paris: Hidalgo (PS) attaque 'l'inaction' de la droite avant 2001

| Samedi 5 Janvier 2008 à 15:53



Anne Hidalgo, porte-parole de campagne de Bertrand Delanoë (PS) pour les municipales à Paris, a attaqué vendredi "l'inaction" de la droite avant 2001 en matière de constructions de mosquée, après que la candidate UMP Françoise de Panafieu s'est prononcée pour un nouveau chantier.

"Le cadre légal fixé par la loi de 1905 interdit aux collectivités territoriales, de financer directement la construction de lieux de culte", rappelle Mme Hidalgo dans un communiqué.

"La candidate UMP semble oublier que c'est l'actuelle municipalité qui, dès 2001, a pris à bras-le-corps une situation bloquée par les équipes précédentes, dont Mme de Panafieu était membre", ajoute-t-elle.

L'équipe Delanoë a "débloqué immédiatement deux projets de construction de mosquée dont la précédente majorité avait délibérément empêché l'aboutissement", la mosquée Aldawa rue de Tanger et la mosquée confrérique rue Philippe de Girard dans le XVIIIe, souligne la première adjointe au maire.

Mme Hidalgo rappelle aussi la participation à "la rénovation de la grande mosquée de Paris dont l'état s'était progressivement dégradé au cours des années précédentes" et le "projet de construction d'un institut de culture de l'Islam qui accueillera à partir de 2012, rue Stephenson dans le XVIIIe arrondissement, des activités culturelles et universitaires ainsi que deux lieux de culte".

Cette action en faveur de l'institut "se traduit par un engagement financier significatif de la Ville, à hauteur de 15 M EUR, dédiés aux locaux consacrés aux activités culturelles et universitaires", ajoute-t-elle. Ce "nouvel équipement permettra, avant même la fin de la prochaine mandature, de supprimer la prière dans la rue et d'offrir aux musulmans le cadre dignes auquel ils aspirent légitimement".

Plaidant pour la construction d'une nouvelle mosquée, la candidate UMP avait estimé vendredi sur France 2 qu'"à Paris, une communauté, en tous les cas la communauté musulmane, n'a pas la possibilité d'exercer son culte de manière décente".