Le procureur d’Auch, Pierre Aurignac a confirmé lundi 24 août l’origine criminelle de l’incendie de la mosquée d’Auch (Gers). Dès le lendemain, mardi, la Conférence des évêques de France (CEF) a tenu à exprimer son soutien à la communauté musulmane.
La CEF, qui rassemble tous les évêques de France, condamne « avec fermeté », « cet acte lâche et absurde qui ne cherche qu’à jeter le trouble et semer la peur ». Pour les évêques, « de tels agissements ne trouvent aucune justification religieuse et échouent dans leur objectif d’instrumentaliser les religions et de semer la division ».
L’archevêque d’Auch, Monseigneur Maurice Gardès, s’est rendu sur les lieux du sinistre pour porter le même message d’amitié aux responsables et croyants musulmans d’Auch, prouvant, une nouvelle fois, des relations de « solidarité » et le « dialogue entre les responsables religieux ».
Le président François Hollande a condamné avec « fermeté » l'attentat, assurant par communiqué que « tout est mis en œuvre pour que les coupables soient identifiés et punis ». Le Premier ministre Manuel Valls a dénoncé sur Twitter « une attaque contre nos valeurs républicaines ». Des réactions au plus haut sommet de l'État au lendemain d'un violent incendie qui a ravagé le bâtiment. Pourtant, aucun déplacement officiel à Auch n’a été annoncé, une absence remarquée faisant émerger le sentiment du « deux poids deux mesures » quand un acte islamophobe atteint un lieu de culte musulman. En février dernier, le président était venu à Sarre-Union pour dénoncer la profanation du cimetière juif et le Premier ministre s'était fendu d'une condamnation ferme dans les médias mainstream et pas seulement sur les réseaux sociaux.
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L’archevêque d’Auch, Monseigneur Maurice Gardès, s’est rendu sur les lieux du sinistre pour porter le même message d’amitié aux responsables et croyants musulmans d’Auch, prouvant, une nouvelle fois, des relations de « solidarité » et le « dialogue entre les responsables religieux ».
Le président François Hollande a condamné avec « fermeté » l'attentat, assurant par communiqué que « tout est mis en œuvre pour que les coupables soient identifiés et punis ». Le Premier ministre Manuel Valls a dénoncé sur Twitter « une attaque contre nos valeurs républicaines ». Des réactions au plus haut sommet de l'État au lendemain d'un violent incendie qui a ravagé le bâtiment. Pourtant, aucun déplacement officiel à Auch n’a été annoncé, une absence remarquée faisant émerger le sentiment du « deux poids deux mesures » quand un acte islamophobe atteint un lieu de culte musulman. En février dernier, le président était venu à Sarre-Union pour dénoncer la profanation du cimetière juif et le Premier ministre s'était fendu d'une condamnation ferme dans les médias mainstream et pas seulement sur les réseaux sociaux.
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