Les quatre hommes, membres du groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire, interpellés pour avoir organisé l’invasion de la mosquée de Poitiers le 20 octobre dernier, ont vu leur contrôle judiciaire allégé après une décision de la cour d’appel, mercredi 28 novembre.
Le contrôle judiciaire initial leur interdisait toute activité associative ou sociale en lien avec la mouvance identitaire. Ils n’avaient également pas le droit de sortir de leur département de résidence, ni d'avoir de contacts avec toutes les personnes ayant participé à la manifestation. Les quatre hommes avaient aussitôt fait appel de ce contrôle judiciaire.
La décision de la cour d'appel de Poitiers leur permet à présent de sortir de leurs départements. Elle leur interdit désormais toute participation à l'association Génération identitaire et non plus à toute « mouvance identitaire ». Me Frédéric Pichon, l’un de leurs avocats a estimé que ce terme était « complètement flou et obscur ». C’est une « demi-victoire » pour lui, qui ne s’attendait pas « à une levée complète du contrôle judiciaire ».
Les quatre militants, âgés de 23 à 26 ans, de Génération identitaire, la branche des jeunes du Bloc Identitaire, ne devrait tout de même pas se sortir aisément de cette affaire. L’action qu’ils avaient organisé a profondément choqué les musulmans et avait suscité des condamnations de plusieurs responsables politiques.
Trois d’entre eux, ont été mis en examen pour « organisation d'une manifestation publique n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi », pour « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, par des discours proférés dans un lieu ou réunion publics et par des placards ou affiches exposées au regard du public » et pour « vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée de Poitiers ». Pour ce dernier délit, ils risquent jusqu’à cinq ans de prison.
Le quatrième a été mis en examen pour « organisation de manifestation publique sans autorisation » et « complicité de provocation publique à la haine » mais pas pour vol.
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La décision de la cour d'appel de Poitiers leur permet à présent de sortir de leurs départements. Elle leur interdit désormais toute participation à l'association Génération identitaire et non plus à toute « mouvance identitaire ». Me Frédéric Pichon, l’un de leurs avocats a estimé que ce terme était « complètement flou et obscur ». C’est une « demi-victoire » pour lui, qui ne s’attendait pas « à une levée complète du contrôle judiciaire ».
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Trois d’entre eux, ont été mis en examen pour « organisation d'une manifestation publique n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi », pour « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, par des discours proférés dans un lieu ou réunion publics et par des placards ou affiches exposées au regard du public » et pour « vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée de Poitiers ». Pour ce dernier délit, ils risquent jusqu’à cinq ans de prison.
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