La mosquée de Valenton, dans le Val-de-Marne, a été ravagée par les flammes (ici à l'image) le 3 janvier 2017.
« C’est comme si vous avez travaillé toute votre vie pour construire votre maison et qu’elle brûle sous vos yeux », raconte Yassir anéanti. Ce fidèle d'une trentaine d'années résidant Valenton s’implique régulièrement dans les activités du lieu de culte. Il apporte son aide de temps à autre lors des événements de la mosquée. Au fil du temps, il a pu constater l’évolution de sa mosquée qui est le seul lieu de culte musulman dans cette petite ville d’un peu plus de 12 000 habitants.
Voici une dizaine d'années, l'Association culturelle des musulmans de Valenton (ACMV) occupait les locaux d’un foyer de la commune avant d'être priée de quitter les lieux quelques années plus tard. La municipalité leur avait mis à disposition un terrain provisoire que l’association a aménagé après des travaux en installant des bungalows après des travaux. Courant 2016, l'ACMV emménage sur un autre terrain sur lequel elle y déplace ses préfabriqués. Elle effectue de nouveaux travaux, en attendant de finaliser son grand projet de mosquée jusqu'au jour où tout a basculé.
Voici une dizaine d'années, l'Association culturelle des musulmans de Valenton (ACMV) occupait les locaux d’un foyer de la commune avant d'être priée de quitter les lieux quelques années plus tard. La municipalité leur avait mis à disposition un terrain provisoire que l’association a aménagé après des travaux en installant des bungalows après des travaux. Courant 2016, l'ACMV emménage sur un autre terrain sur lequel elle y déplace ses préfabriqués. Elle effectue de nouveaux travaux, en attendant de finaliser son grand projet de mosquée jusqu'au jour où tout a basculé.
La piste criminelle écartée
Le 3 janvier 2017, au matin un drame survient : le lieu de culte prend feu en pleine matinée. La mosquée, ravagée par les flammes, ne peut plus être fréquentée. Kabir Sadikou, président de l’ACMV, écarte la cause criminelle et pense à une mauvaise installation électrique lors de l’installation des bungalows sur le terrain l’an dernier. « C’est l’hypothèse la plus plausible », explique-t-il, affirmant avoir fait une enquête en interne.
L’association a dû retourner sur son ancien terrain. Elle occupe désormais une tente qui lui permet d’accueillir 50 à 60 personnes. Les femmes ont été appelées à prier chez elle, faute de places. La municipalité, dirigée par Françoise Baud (PCF), a mis à disposition une salle à l’ACMV leur permettant d’effectuer la prière du vendredi. Pour Kabir Sadikou, le soutien de la commune est indéniable : « La mairie nous aide, il n’y a rien à dire, que ce soit sur le plan moral, matériel. Si toutes les personnes étaient comme ça, les musulmans n’auraient aucun problème, tous les musulmans de France seraient vraiment bien. » Le président de l’association décrit une municipalité « à l’écoute » qui leur prête la sonorisation, des tables et des chaises lorsque les fidèles en ont besoin.
L’association a dû retourner sur son ancien terrain. Elle occupe désormais une tente qui lui permet d’accueillir 50 à 60 personnes. Les femmes ont été appelées à prier chez elle, faute de places. La municipalité, dirigée par Françoise Baud (PCF), a mis à disposition une salle à l’ACMV leur permettant d’effectuer la prière du vendredi. Pour Kabir Sadikou, le soutien de la commune est indéniable : « La mairie nous aide, il n’y a rien à dire, que ce soit sur le plan moral, matériel. Si toutes les personnes étaient comme ça, les musulmans n’auraient aucun problème, tous les musulmans de France seraient vraiment bien. » Le président de l’association décrit une municipalité « à l’écoute » qui leur prête la sonorisation, des tables et des chaises lorsque les fidèles en ont besoin.
Le soutien nécessaire des fidèles
Une cagnotte en ligne a été lancée sur la plateforme Leetchi. « Nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à financer la reconstruction de la mosquée de valenton incendiée mardi 3 janvier 2017 au matin », explique l'association. A moins d'une semaine de sa clôture, la cagnotte, qui n'atteint que 2 873 euros à présent, peine à décoller mais Kabir Sadikou ne se décourage pas et sait qu’il peut compter sur les fidèles :« Nous avons reçu beaucoup de soutiens. Il y a même des non musulmans qui ont contribué à notre quête. »
L’ACMV a du pain du sur la planche : reconstruire les locaux incendiés et finaliser son projet de construction de sa mosquée, un lieu de culte dont la superficie avoisinera les 2 500 à 2 700 m². Le projet nécessite la somme de deux millions d’euros. L'avenir du projet dépendra du soutien dont peut bénéficier la communauté musulmane valentonnaise.
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