La mosquée Assalam, à Nantes.
« On aurait pu se limiter à un lieu de culte mais on voulait un espace de vie et de rencontres. La mairie nous avait demandé de bien séparer les activités et cela nous a paru normal », rapporte Noureddine Cherkaoui , chargé de communication de l'association Al Furqane. La requête devrait permettre à l’association de loi 1901, qui gère le centre culturel, de demander des subventions pour financer une activité de soutien scolaire ou encore la bibliothèque.
Cette situation, présentée comme « une bonne pratique » dans le guide de Jean Glavany, reflète les relations que la mairie de Nantes entretient avec les associations religieuses. « Il faut dire qu'il y a une vraie écoute à la mairie », précise Noureddine Cherkaoui , dont l'association avait auparavant acquis un terrain pour accueillir la mosquée. Un dialogue entamé « depuis les années 1980», d'après M. Cherkaou.
Cette situation, présentée comme « une bonne pratique » dans le guide de Jean Glavany, reflète les relations que la mairie de Nantes entretient avec les associations religieuses. « Il faut dire qu'il y a une vraie écoute à la mairie », précise Noureddine Cherkaoui , dont l'association avait auparavant acquis un terrain pour accueillir la mosquée. Un dialogue entamé « depuis les années 1980», d'après M. Cherkaou.
Deux associations pour deux projets
Le cadastre nantais enregistre donc deux bâtiments différents : une mosquée de 1 700 m² et un bâtiment polyvalent de 910 m², qui sera au cœur de l'action de l'association de loi 1901. Une demande expresse de la mairie de Nantes, présentée comme « la meilleure solution » par Dounia Bouzar, que les responsables municipaux du dossier n'ont pas souhaité commenter. Et si Noureddine Cherkaoui se félicite du dialogue avec la mairie de Nantes, il regrette que ce genre d’expérience ne soit pas plus courante, « la laïcité est soumise à interprétation et les attitudes des maires diffèrent selon les communes » , poursuit-il.
Concernant les activités proposées au sein du bâtiment culturel, Noureddine Cherkaoui a conscience que celles-ci doivent parfaitement correspondre à l'esprit de la loi de 1905. Un exemple de Dounia Bouzar concerne l'enseignement de l'arabe, « une activité laïque qui peut faire l'objet de subventions ; mais si l'enseignement se fait à partir du Coran, c'est différent et cela rentre non plus dans le cadre de la loi de 1901 mais de celle de 1905 ».
Le responsable associatif veut toutefois alerter sur certains abus. « Enseigner l'arabe n'est pas enseigner la religion et des cours d'arabe fondé sur le Coran n'entrent pas dans le cadre d'activités laïques. Mais enseigner une langue, c'est aussi enseigner une civilisation et l'islam est une composante importante de cette civilisation : il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse », nuance Noureddine Cherkaoui , même s'il tient à afficher sa bonne volonté, « nous voulons préserver cette relation d'écoute avec la mairie et nous avons de grandes ambitions pour notre centre culturel. On s'engage dans un contrat avec la mairie et nous le respecterons », affirme-t-il.
Les travaux de la mosquée devraient être terminés au printemps 2012. Le centre culturel pourrait bénéficier d'une subvention de 200 000 euros ; « un montant déjà accordé aux activités culturelles d'autres associations de la ville, ni plus ni moins », tient à préciser Noureddine Cherkaoui . La mosquée Al Furqane deviendrait ainsi la plus grande mosquée de l'ouest de la France.
Concernant les activités proposées au sein du bâtiment culturel, Noureddine Cherkaoui a conscience que celles-ci doivent parfaitement correspondre à l'esprit de la loi de 1905. Un exemple de Dounia Bouzar concerne l'enseignement de l'arabe, « une activité laïque qui peut faire l'objet de subventions ; mais si l'enseignement se fait à partir du Coran, c'est différent et cela rentre non plus dans le cadre de la loi de 1901 mais de celle de 1905 ».
Le responsable associatif veut toutefois alerter sur certains abus. « Enseigner l'arabe n'est pas enseigner la religion et des cours d'arabe fondé sur le Coran n'entrent pas dans le cadre d'activités laïques. Mais enseigner une langue, c'est aussi enseigner une civilisation et l'islam est une composante importante de cette civilisation : il ne faut pas tomber dans l'extrême inverse », nuance Noureddine Cherkaoui , même s'il tient à afficher sa bonne volonté, « nous voulons préserver cette relation d'écoute avec la mairie et nous avons de grandes ambitions pour notre centre culturel. On s'engage dans un contrat avec la mairie et nous le respecterons », affirme-t-il.
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