Salam alaykoum. Je viens de découvrir votre site ce matin. Je m’adresse à vous à cœur ouvert !
Mon histoire est très particulière, je vous demanderais de bien vouloir ne pas porter de jugement.
Voilà : Je suis une femme de 37 ans, mariée, mère de quatre enfants.
Tout a commencé au lycée. Je n’étais pas dans la religion et la fornication se faisait à tout-va. J’avais un rapport sexuel plus de six fois dans la semaine et cela durant mes quatre années au lycée. J’assumais entièrement ma sexualité bien remplie. Savoir mes partenaires réjouis me satisfaisait davantage (je suis une dominatrice sexuellement).
Je changeais de partenaires de jeux à ma guise.
Mais voilà, après le lycée, je me suis interrogée sur l’islam et l’islam m’a conquise !
J’aime profondément ma religion. Allah wa t’ Allah a souvent exaucé mes prières et il faut savoir que j’ai déjà fait un hajj il y a six ans et que je rentre tout juste de ma oumra, que j’ai faite durant ce Ramadan.
Je me suis mariée avec un musulman à l’âge de 22 ans. Cela fait quinze ans que nous sommes mariés. Mais, voilà, comme j’appliquais la religion à cette période-là, mon époux je ne l’ai pas touché avant le mariage, j’ai su me contenir sexuellement. Donc le mariage religieux accompli, j’ai pu consommer le mariage.
Mais voilà je suis tombée sur un homme qui n’aime pas cela et sa connaissance du jeu intime est très minime. Pourtant, il a 10 ans de plus que moi et je n’étais pas sa première.
Mon époux connaissait mon passé du fait que des hommes lui ont parlé de moi et de mes performances sexuelles faite avec perfection (d’après ses dires).
Mais cela fait quinze ans que je supporte cela et mon époux m’a dit que j’ai un appétit sexuel énorme et qu’il n’arrive plus à suivre la cadence imposée.
Je pleure tellement !
Il faut savoir que mon époux est un père adorable, il prend soin de moi, m’aime sincèrement et a accepté mon passé. Mais je me rends compte que je ne l’aime plus. J’ai des envies d’ailleurs.
Tout me paraît fade en lui.
Il y a peu un rebondissement a fait surface. Un nouveau collègue de mon mari a été embauché et entre eux le dialogue s’est noué. Ils ont découvert que le collègue venait du même lycée que moi et il a parlé d’une très belle rencontre qu’il a eue et a détaillé avec nostalgie ses souvenirs d’une jeune fille qui lui a fait découvrir l’amour avec un grand A.
Mon époux a fait le rapprochement et me dit en rentrant à la maison avec beaucoup d’humour : « Tu n’as rien lâché au lycée ! »
Vous savez quoi, j’étais fière après quinze ans de ne pas être oubliée ! Et toujours désirée.
Mon mari ne me satisfait plus du tout, je me meurs !
Je souhaite divorcer car l’adultère est imaginable pour moi.
Je souhaite poursuivre ma passion tout en étant musulmane. Je souhaite aimer un autre homme.
Mon époux est adorable, il ne veut pas que je parte, il dit que je risque de sombrer. Il préfère que je reste avec lui car il a su me protéger. En même temps je suis une très bonne épouse.
Hélas, ma passion me ronge de plus en plus. Que faire ?
Mounia
Mon histoire est très particulière, je vous demanderais de bien vouloir ne pas porter de jugement.
Voilà : Je suis une femme de 37 ans, mariée, mère de quatre enfants.
Tout a commencé au lycée. Je n’étais pas dans la religion et la fornication se faisait à tout-va. J’avais un rapport sexuel plus de six fois dans la semaine et cela durant mes quatre années au lycée. J’assumais entièrement ma sexualité bien remplie. Savoir mes partenaires réjouis me satisfaisait davantage (je suis une dominatrice sexuellement).
Je changeais de partenaires de jeux à ma guise.
Mais voilà, après le lycée, je me suis interrogée sur l’islam et l’islam m’a conquise !
J’aime profondément ma religion. Allah wa t’ Allah a souvent exaucé mes prières et il faut savoir que j’ai déjà fait un hajj il y a six ans et que je rentre tout juste de ma oumra, que j’ai faite durant ce Ramadan.
Je me suis mariée avec un musulman à l’âge de 22 ans. Cela fait quinze ans que nous sommes mariés. Mais, voilà, comme j’appliquais la religion à cette période-là, mon époux je ne l’ai pas touché avant le mariage, j’ai su me contenir sexuellement. Donc le mariage religieux accompli, j’ai pu consommer le mariage.
Mais voilà je suis tombée sur un homme qui n’aime pas cela et sa connaissance du jeu intime est très minime. Pourtant, il a 10 ans de plus que moi et je n’étais pas sa première.
Mon époux connaissait mon passé du fait que des hommes lui ont parlé de moi et de mes performances sexuelles faite avec perfection (d’après ses dires).
Mais cela fait quinze ans que je supporte cela et mon époux m’a dit que j’ai un appétit sexuel énorme et qu’il n’arrive plus à suivre la cadence imposée.
Je pleure tellement !
Il faut savoir que mon époux est un père adorable, il prend soin de moi, m’aime sincèrement et a accepté mon passé. Mais je me rends compte que je ne l’aime plus. J’ai des envies d’ailleurs.
Tout me paraît fade en lui.
Il y a peu un rebondissement a fait surface. Un nouveau collègue de mon mari a été embauché et entre eux le dialogue s’est noué. Ils ont découvert que le collègue venait du même lycée que moi et il a parlé d’une très belle rencontre qu’il a eue et a détaillé avec nostalgie ses souvenirs d’une jeune fille qui lui a fait découvrir l’amour avec un grand A.
Mon époux a fait le rapprochement et me dit en rentrant à la maison avec beaucoup d’humour : « Tu n’as rien lâché au lycée ! »
Vous savez quoi, j’étais fière après quinze ans de ne pas être oubliée ! Et toujours désirée.
Mon mari ne me satisfait plus du tout, je me meurs !
Je souhaite divorcer car l’adultère est imaginable pour moi.
Je souhaite poursuivre ma passion tout en étant musulmane. Je souhaite aimer un autre homme.
Mon époux est adorable, il ne veut pas que je parte, il dit que je risque de sombrer. Il préfère que je reste avec lui car il a su me protéger. En même temps je suis une très bonne épouse.
Hélas, ma passion me ronge de plus en plus. Que faire ?
Mounia
Lalla Chams en Nour, psychanalyste
Permettez-moi de vous faire remarquer une inversion des rôles « classiques » dans votre relation. Vous évoquez des pulsions et des performances sexuelles où le masculin domine nettement. Dans votre culture, c’est plutôt rare de vivre en tant que femme une sexualité aussi épanouie, je parle des années de lycée.
Cependant, j’ai l’impression que vous cherchez à quitter la proie pour l’ombre, comme on dit. Voilà un homme aimant, respectueux, bon père, qui vous a acceptée comme vous êtes et qui semble vouloir vous protéger ! En voilà une chance ! Et vous voulez le quitter juste pour assouvir un désir physique.
Justement, vous parlez de religion, mais l’islam n’est-il pas le chemin de combat contre ses pulsions ? Vous devriez réfléchir sur votre tendance à rêver votre liberté plutôt que de vous concentrer sur la progression de votre comportement.
Pourquoi vous laisser dominer ainsi par un pur désir physique ? Ne faites-vous aucune hiérarchie des priorités dans la vie ? Pourquoi séparer les enfants d’un aussi bon père soit disant pour vous « éclater » et vous livrer aux seuls plaisirs du corps ?
Bien sûr, l’épanouissement sexuel est tout à fait nécessaire au bon équilibre du couple, mais votre mari a l’air plein de bonne volonté, comment se fait-il que vous n’ayez pas réussi à trouver le bon rythme avec lui ?
Comme vous le savez, l’islam enjoint l’homme à ne pas avoir pour unique but de satisfaire à ses propres besoins sans s’intéresser aux sentiments de son épouse et à ses désirs. Ainsi le Prophète a-t-il recommandé la bonne entente conjugale : « Ton corps a un droit sur toi et ton épouse a un droit sur toi. »
L'imam al-Ghazâli disait en l’occurrence : « Il faut que l’époux accomplisse l’acte plus ou moins souvent, en fonction des besoins de son épouse pour qu’elle puisse assouvir son plaisir et préserver sa chasteté. Préserver la chasteté de son épouse est un devoir pour l’homme. »
Si vous ne parvenez pas à vous épanouir sexuellement avec votre mari, parlez-en ensemble, en toute confiance. N’hésitez pas à consulter un sexologue qui vous recevra tous les deux.
Cependant, la seule passion physique ne doit pas guider l’entièreté de vos choix de vie, vous prendriez de grands risques d’échec, à mon avis…
J’espère sincèrement avoir pu vous éclairer.
Cependant, j’ai l’impression que vous cherchez à quitter la proie pour l’ombre, comme on dit. Voilà un homme aimant, respectueux, bon père, qui vous a acceptée comme vous êtes et qui semble vouloir vous protéger ! En voilà une chance ! Et vous voulez le quitter juste pour assouvir un désir physique.
Justement, vous parlez de religion, mais l’islam n’est-il pas le chemin de combat contre ses pulsions ? Vous devriez réfléchir sur votre tendance à rêver votre liberté plutôt que de vous concentrer sur la progression de votre comportement.
Pourquoi vous laisser dominer ainsi par un pur désir physique ? Ne faites-vous aucune hiérarchie des priorités dans la vie ? Pourquoi séparer les enfants d’un aussi bon père soit disant pour vous « éclater » et vous livrer aux seuls plaisirs du corps ?
Bien sûr, l’épanouissement sexuel est tout à fait nécessaire au bon équilibre du couple, mais votre mari a l’air plein de bonne volonté, comment se fait-il que vous n’ayez pas réussi à trouver le bon rythme avec lui ?
Comme vous le savez, l’islam enjoint l’homme à ne pas avoir pour unique but de satisfaire à ses propres besoins sans s’intéresser aux sentiments de son épouse et à ses désirs. Ainsi le Prophète a-t-il recommandé la bonne entente conjugale : « Ton corps a un droit sur toi et ton épouse a un droit sur toi. »
L'imam al-Ghazâli disait en l’occurrence : « Il faut que l’époux accomplisse l’acte plus ou moins souvent, en fonction des besoins de son épouse pour qu’elle puisse assouvir son plaisir et préserver sa chasteté. Préserver la chasteté de son épouse est un devoir pour l’homme. »
Si vous ne parvenez pas à vous épanouir sexuellement avec votre mari, parlez-en ensemble, en toute confiance. N’hésitez pas à consulter un sexologue qui vous recevra tous les deux.
Cependant, la seule passion physique ne doit pas guider l’entièreté de vos choix de vie, vous prendriez de grands risques d’échec, à mon avis…
J’espère sincèrement avoir pu vous éclairer.
La rubrique « Psycho », qu’est-ce que c’est ?
Des psychologues et psychanalystes répondent à vos questions. Musulman(e)s du Maghreb ou de France, professionnel(le)s actif(ve)s exerçant en cabinet, ils réfléchissent à votre problématique et tentent de vous éclairer à travers leur expérience professionnelle et leur pratique spirituelle. Ils peuvent vous aider à y voir plus clair en vous-même ou à mieux décrypter le comportement des personnes de votre entourage.
Ils ne sont pas médecins, même si on les désigne parfois comme des « médecins de l’âme », mais leur rôle est de vous aider à trouver en vous-même la meilleure réponse à vos interrogations sur vos relations aux autres, votre conjoint ou conjointe, vos parents, vos frères et sœurs, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins...
Alors, n’hésitez pas, interrogez-les, ils tenteront de vous répondre en s’éclairant des plus belles pensées de l’islam.
Contactez-les (anonymat préservé) : psycho@saphirnews.com
Des psychologues et psychanalystes répondent à vos questions. Musulman(e)s du Maghreb ou de France, professionnel(le)s actif(ve)s exerçant en cabinet, ils réfléchissent à votre problématique et tentent de vous éclairer à travers leur expérience professionnelle et leur pratique spirituelle. Ils peuvent vous aider à y voir plus clair en vous-même ou à mieux décrypter le comportement des personnes de votre entourage.
Ils ne sont pas médecins, même si on les désigne parfois comme des « médecins de l’âme », mais leur rôle est de vous aider à trouver en vous-même la meilleure réponse à vos interrogations sur vos relations aux autres, votre conjoint ou conjointe, vos parents, vos frères et sœurs, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins...
Alors, n’hésitez pas, interrogez-les, ils tenteront de vous répondre en s’éclairant des plus belles pensées de l’islam.
Contactez-les (anonymat préservé) : psycho@saphirnews.com