La justice française a ouvert mardi une enquête sur une fraude électorale présumée dans un bureau de vote de Perpignan (sud), où un responsable a été surpris avec des bulletins dans ses chaussettes dimanche lors des élections municipales. Le procureur Jean-Pierre Dreno a annoncé avoir demandé la mise en examen (inculpation) du président de ce bureau de vote de Perpignan, trouvé dimanche lors du dépouillement avec des enveloppes et des bulletins de vote dans ses poches et ses chaussettes.
Le procureur a jugé "peu convaincantes" les explications de cet électricien à la retraite de 58 ans, frère d'un colistier du maire sortant de Perpignan Jean-Paul Alduy (UMP, droite au pouvoir), qui a été réélu dimanche de justesse.
L'homme avait expliqué avoir eu l'intention de "refaire l'appoint après avoir constaté une erreur de comptage".
Le président du bureau de vote portait sur lui sept enveloppes contenant cinq bulletins de la candidate de gauche et du centre, deux autres de Jean-Paul Alduy, ainsi que quatre bulletins sans enveloppe de la liste du maire sortant.
Placé en garde à vue dès dimanche soir, il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les personnes présentes dans le bureau de vote.
Selon le code pénal, l'auteur de fraude électorale est passible d'une peine maximale de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 22.500 euros.
Le procureur a jugé "peu convaincantes" les explications de cet électricien à la retraite de 58 ans, frère d'un colistier du maire sortant de Perpignan Jean-Paul Alduy (UMP, droite au pouvoir), qui a été réélu dimanche de justesse.
L'homme avait expliqué avoir eu l'intention de "refaire l'appoint après avoir constaté une erreur de comptage".
Le président du bureau de vote portait sur lui sept enveloppes contenant cinq bulletins de la candidate de gauche et du centre, deux autres de Jean-Paul Alduy, ainsi que quatre bulletins sans enveloppe de la liste du maire sortant.
Placé en garde à vue dès dimanche soir, il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les personnes présentes dans le bureau de vote.
Selon le code pénal, l'auteur de fraude électorale est passible d'une peine maximale de 5 ans d'emprisonnement et d'une amende de 22.500 euros.