La brillantissime Munira Khalif, jeune Américaine d’origine somalienne, se retrouve face à un problème que de nombreux lycéens rêveraient d’avoir. Elle a été acceptée par l'Ivy League qui compte en son sein huit universités prestigieuses de la côte est des États-Unis. Columbia, Harvard, Princeton, Cornell ou encore Yale pour ne citer qu'eux sont dans la liste… Plus fort encore, elle a également été acceptée à Stanford, Georgetown et à l’Université du Minnesota.
Une situation inédite. « J'ai été très surprise. Mon plus grand plaisir a été d'appeler les membres de ma famille et d’entendre leur excitation »,, raconte Munira Khalif à la presse locale américaine. « Ceci est vraiment une bénédiction de Dieu. Ces nouvelles sont pour moi les conséquences du soutien et de l'encouragement de ma famille, mon école et ma communauté. »
Une situation inédite. « J'ai été très surprise. Mon plus grand plaisir a été d'appeler les membres de ma famille et d’entendre leur excitation »,, raconte Munira Khalif à la presse locale américaine. « Ceci est vraiment une bénédiction de Dieu. Ces nouvelles sont pour moi les conséquences du soutien et de l'encouragement de ma famille, mon école et ma communauté. »
Ses parents, réfugiés somaliens, son moteur
Inclassable, la jeune femme de confession musulmane rassemble beaucoup d’espoir. Elle rêve de faire un jour partie du gouvernement. En attendant, à seulement 17 ans, elle est considérée comme maîtrisant le discours politique. Munira Khalif est déjà activiste, une défenseuse acharnée du droit à l’éducation, notamment en faveur des filles d’Afrique orientale. Elle a ainsi fondé une organisation a but non lucratif qui a pu rassembler 250 000 dollars de dons pour construire une bibliothèque en Somalie.
La lycéenne fait également du lobbying contre le mariage des enfants. Elle s'est exprimée aux Nations Unis à l'occasion du Malala Day, une journée dédiée à l'éducation des jeunes filles organisée en 2013 en l'honneur du prix Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala Yousafzai.
Fille de réfugiés somaliens, elle a toujours expliqué que son moteur est le courage de ses parents. Pour elle, tout ce travail n’est que le simple retour de ce qu’elle a eu la chance d’avoir : l’accès à l’éducation. Reconnaissante, la jeune femme n’en a pas oublié d’être modeste et humble. « Je me sens même gênée à l’idée de choisir parmi ces écoles parce toutes sont des endroits incroyables pour apprendre et grandir », dit-elle. Il va bien falloir faire un choix désormais… Munira Khalif donnera sa réponse le 1er mai.
Mise à jour : Munira Khalif a fait son choix en optant pour l'Université d'Harvard où elle a fait sa rentrée.
Lire aussi :
Le Nobel de la paix 2014 pour la Pakistanaise Malala Yousafzai
Sur le chemin de l’école : ces enfants qui risquent la vie pour le savoir
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