Le 9 novembre 2019, concert d’Orpheus XXI, un ensemble de musiciens réfugiés et immigrés qui a vocation à sauvegarder les répertoires musicaux menacés par la guerre et l’intolérance ethnique ou religieuse. Ce concert a été organisé au théâtre de l’Atelier (Paris 18e), à l’initiative de l’Institut des cultures d’islam, à l’occasion du Mawlid. © SMF
Standing ovation au concert d’Orpheus XXI, samedi 9 novembre, à l’occasion du Mawlid al-Mabawîy, organisé par l’Institut des cultures d’islam (ICI). « Le Mawlid n’est pas une fête religieuse au sens canonique du terme. C’est une fête traditionnelle qui fait partie des cultures d’islam et se pratique des États-Unis jusqu'en Indonésie », explique Bariza Khiari, présidente de l’ICI, en introduction au concert. « Cette fête est bannie, voire interdite, par les obscurantistes et les intégristes. C’est donc une bonne raison pour que nous partagions ensemble ces musiques. »
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Pour l’ancienne vice-présidente du Sénat, écouter les chants est ainsi un « acte militant ». Le Mawlid n’est pas uniquement un moment de commémoration de la grandeur du Prophète de l’islam : « À travers les chants qui datent du fond des siècles, nous honorons tous les prophètes : depuis Abraham (Ibrahim), Moïse (Moussa), Jésus (Issa), jusqu’au Prophète Muhammad. L’islam ne vient pas en rupture : les cultures d’islam sont une forme de continuum. »
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Par leurs talents au oud, au qanun, au nay et aux percussions et par leurs voix, les dix artistes d’Orpheus XXI, qui se sont donné « pour mission de transmettre l’excellence de leur héritage culturel tout en s’ouvrant à d’autres traditions », ont ainsi fait vibrer la salle du théâtre de l’Atelier, dans le 18e arrondissement de Paris.
Chant maronite chrétien de Syrie, chant arabo-judéo-andalou de Grenade, chant d'hommage à Marie, mère de Jésus, chants soufis et le fameux Tala'a al-Badru Alayna, chant célébrant l’arrivée du Prophète à Médine, ont emporté le cœur du public. Telle une expérience vivante et chaleureuse du dialogue des cultures chrétiennes, juives et musulmanes.
Le nom que s'est donné le groupe, Orpheus, ne fait pas référence pour rien à Orphée, le maître des musiciens dans la mythologie grecque. Il n'est de doute que ces musiciens sont aussi « les garants d’une mémoire, porteurs de ces riches répertoires musicaux, aujourd’hui menacés par la guerre, l’intolérance ethnique et religieuse ».
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Par leurs talents au oud, au qanun, au nay et aux percussions et par leurs voix, les dix artistes d’Orpheus XXI, qui se sont donné « pour mission de transmettre l’excellence de leur héritage culturel tout en s’ouvrant à d’autres traditions », ont ainsi fait vibrer la salle du théâtre de l’Atelier, dans le 18e arrondissement de Paris.
Chant maronite chrétien de Syrie, chant arabo-judéo-andalou de Grenade, chant d'hommage à Marie, mère de Jésus, chants soufis et le fameux Tala'a al-Badru Alayna, chant célébrant l’arrivée du Prophète à Médine, ont emporté le cœur du public. Telle une expérience vivante et chaleureuse du dialogue des cultures chrétiennes, juives et musulmanes.
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