Nabil Ennasri, incarcéré depuis octobre 2023, a entamé une grève de la faim depuis le 22 décembre pour protester contre son incarcération. © DR
Nabil Ennasri a décidé d’entamer une grève de la faim en protestation de son incarcération en détention provisoire depuis octobre 2023 à la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mercredi 28 décembre par un communiqué livré par son comité de soutien. Le politologue spécialiste du Qatar est visé par une enquête portant notamment sur des soupçons d’abus de confiance, de corruption et de trafic d'influence dans laquelle est aussi mêlé, entre autres personnes, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion qui a été, pour sa part, placé sous contrôle judiciaire.
« L'enquête fera toute la lumière et montrera le caractère ubuesque des accusations », assurent ses soutiens, qui déplorent le « traitement différencié » avec les autres accusés dans cette même affaire. « Nabil Ennasri est le seul incarcéré, pourquoi ? », s’interrogent-ils. « Pourquoi ce double standard ? Malgré un casier judiciaire vide, sans antécédents judiciaire, il est traité tel un multirécidiviste dont on craindrait la fuite, alors qu'il a lui-même proposé plusieurs garanties de sa bonne foi au juge, car lui aussi cherche la justice dans cette affaire ».
« Ce qui déchire son cœur, c'est qu'à ce traitement différencié s'ajoute l'état de santé gravissime de sa mère, qui est en fin de vie et pour laquelle il a demandé sa mise en liberté, qui lui a été refusée à deux reprises par le juge d'application des peines », indique son comité de soutien, qui dénonce « ce qui est vécu comme de l'acharnement et de l'injustice ».
« Comme tout justiciable, Nabil Ennasri a droit à la présomption d'innocence et ne doit pas être puni avant d'avoir été jugé. » Sa grève de la faim vise à mettre fin à un « régime d'exception qu'il est le seul à subir dans cette affaire » et à obtenir sa mise en liberté afin qu’il puisse « se rendre au chevet de sa mère avant qu'elle ne rende son dernier souffle ».
« L'enquête fera toute la lumière et montrera le caractère ubuesque des accusations », assurent ses soutiens, qui déplorent le « traitement différencié » avec les autres accusés dans cette même affaire. « Nabil Ennasri est le seul incarcéré, pourquoi ? », s’interrogent-ils. « Pourquoi ce double standard ? Malgré un casier judiciaire vide, sans antécédents judiciaire, il est traité tel un multirécidiviste dont on craindrait la fuite, alors qu'il a lui-même proposé plusieurs garanties de sa bonne foi au juge, car lui aussi cherche la justice dans cette affaire ».
« Ce qui déchire son cœur, c'est qu'à ce traitement différencié s'ajoute l'état de santé gravissime de sa mère, qui est en fin de vie et pour laquelle il a demandé sa mise en liberté, qui lui a été refusée à deux reprises par le juge d'application des peines », indique son comité de soutien, qui dénonce « ce qui est vécu comme de l'acharnement et de l'injustice ».
« Comme tout justiciable, Nabil Ennasri a droit à la présomption d'innocence et ne doit pas être puni avant d'avoir été jugé. » Sa grève de la faim vise à mettre fin à un « régime d'exception qu'il est le seul à subir dans cette affaire » et à obtenir sa mise en liberté afin qu’il puisse « se rendre au chevet de sa mère avant qu'elle ne rende son dernier souffle ».