Tandis qu’Israël célèbre sa création actée en 1948, les Palestiniens commémorent le 15 mai la Nakba, « la catastrophe », qui a amené quelque 800 000 personnes à être chassées de leurs terres. Dans ce processus, des centaines de villages ont été rayés de la carte. De leur destruction ont souvent poussé des kibboutz et des villes nouvelles qui ont délibérément tu cette histoire.
Pour marquer la 66e année de la Nakba, l’ONG israélienne Zochrot (« se souvenir » en hébreu), a lancé, lundi 5 mai, une application mobile répondant du nom de iNakba afin de permettre à ses utilisateurs de connaître au moins 418 villages détruits ou dépeuplés à partir de 1948.
L’application est disponible en trois langues : l’arabe, l’hébreu et l’anglais. Elle s’ouvre sur une carte interactive qui permet aux utilisateurs de localiser les villages. Pour chacun d’eux, l’ONG met à disposition un dossier (plus ou moins complet) comprenant des informations sur le processus de nettoyage ethnique et de judaïsation des lieux, conséquence d’expulsions et/ou de massacres opérés par les milices paramilitaires sionistes. Le KKL, le Fonds national juif, qui a fêté la création d'Israël en grande pompe à Paris ce lundi, a été un des artisans de la disparition de nombreux villages à travers, notamment, sa politique de reboisement. Sur iNakba, des photos d'archives, des vidéos et des témoignages d’anciens habitants viennent agrémenter les dossiers, réalisés avec l’aide d’historiens palestiniens et israéliens.
Pour marquer la 66e année de la Nakba, l’ONG israélienne Zochrot (« se souvenir » en hébreu), a lancé, lundi 5 mai, une application mobile répondant du nom de iNakba afin de permettre à ses utilisateurs de connaître au moins 418 villages détruits ou dépeuplés à partir de 1948.
L’application est disponible en trois langues : l’arabe, l’hébreu et l’anglais. Elle s’ouvre sur une carte interactive qui permet aux utilisateurs de localiser les villages. Pour chacun d’eux, l’ONG met à disposition un dossier (plus ou moins complet) comprenant des informations sur le processus de nettoyage ethnique et de judaïsation des lieux, conséquence d’expulsions et/ou de massacres opérés par les milices paramilitaires sionistes. Le KKL, le Fonds national juif, qui a fêté la création d'Israël en grande pompe à Paris ce lundi, a été un des artisans de la disparition de nombreux villages à travers, notamment, sa politique de reboisement. Sur iNakba, des photos d'archives, des vidéos et des témoignages d’anciens habitants viennent agrémenter les dossiers, réalisés avec l’aide d’historiens palestiniens et israéliens.
Un appel à la reconnaissance de la Nakba
L'application est présentée par l’ONG comme interactive : « Elle permet aux utilisateurs d'ajouter des photos des localités détruites » ou encore « de partager des commentaires ». Les villages palestiniens n’ont pas tous été recensés – ils seraient environ 500 – mais l’appli sera prochainement mise à jour avec les localités manquantes mais aussi avec de nouvelles photos, vidéos et d'éventuelles corrections que les utilisateurs sont invités à signaler pour améliorer l’outil « politique ».
Le but affiché de Zochrot, basée à Tel-Aviv, est de « faire prendre conscience aux Israéliens juifs de la Nakba, qui a déraciné des centaines de milliers de Palestiniens ». L’organisation, créée en 2002, milite en Israël – fait rare – pour la reconnaissance de la Nakba et du droit au retour des réfugiés palestiniens et de leurs descendants, dont le nombre est estimé à 5,3 millions, selon l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés (UNRWA). La classe dirigeante israélienne a toujours refusé de se plier à cette revendication clé pour les Palestiniens, reconnue par l’ONU, pour préserver le caractère « juif » d'Israël que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé vouloir constitutionnaliser.
iNakba, gratuite, est pour le moment disponible au téléchargement pour les iPhone et iPad. Une version Androïd est en cours de développement, a fait savoir Zochrot. Elle promet de s'attirer les foudres d'une majorité d'Israéliens, de leurs dirigeants et de leurs soutiens, mais promet aussi d'être un succès.
Le but affiché de Zochrot, basée à Tel-Aviv, est de « faire prendre conscience aux Israéliens juifs de la Nakba, qui a déraciné des centaines de milliers de Palestiniens ». L’organisation, créée en 2002, milite en Israël – fait rare – pour la reconnaissance de la Nakba et du droit au retour des réfugiés palestiniens et de leurs descendants, dont le nombre est estimé à 5,3 millions, selon l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés (UNRWA). La classe dirigeante israélienne a toujours refusé de se plier à cette revendication clé pour les Palestiniens, reconnue par l’ONU, pour préserver le caractère « juif » d'Israël que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé vouloir constitutionnaliser.
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