Cinq maoïstes et un soldat népalais ont été tués dimanche lors d'un assaut rebelle contre un centre de télécommunications et un poste de police au nord-est de la capitale Katmandou, a indiqué lundi un responsable de l'armée. Un nouveau couvre-feu diurne prenant effet à 11H00 locales (05H15 GMT) a été décrété lundi dans la capitale népalaise Katmandou, en proie à des manifestations anti-royalistes et une grève générale depuis dix-huit jours, a annoncé la télévision d'Etat.
Les maoïstes ont lancé des attaques nocturnes simultanées dans la localité de Chautara (environ 120 kilomètres au nord est de la capitale). "Les corps de cinq maoïstes ont été retrouvés lundi matin à l'issue des combats ainsi que celui d'un de nos hommes", a déclaré ce responsable requérant l'anonymat. Les rebelles ont décrété un cessez-le-feu dans et autour de Katmandou où des centaines milliers de personnes manifestent depuis 18 jours contre l'absolutisme du roi Gyanendra qui s'est emparé des pleins pouvoir le 1er février 2005. Les maoïstes luttent depuis 1996 pour l'abolition de la monarchie dans le petit royaume himalayen. Plus de 12.500 personnes ont été tuées dans le conflit.
Durant les heures du couvre-feu imposé de 11H00 (05H15 GMT) à 18H00 (12H15 GMT), la population a interdiction de sortir dans la rue et les forces de l'ordre ont pour consigne de tirer à vue sur les contrevenants, selon la même source. Dimanche, les manifestations restreintes à la périphérie de Katmandou ont été plus sporadiques et de bien moindre ampleur que celles de la veille, quelque 10.000 personnes s'étant mobilisées contre 200.000 à 300.000 samedi selon des journalistes et diplomates.
Les opposants au roi ne sont pas non plus entrés dans le centre de Katmandou comme samedi. Cependant, la police a à nouveau tiré des balles caoutchoutées pour empêcher une avancée vers le palais. Des affrontements ont eu lieu dans quatre quartiers faisant 27 blessés, dont cinq graves, selon des sources hospitalières. Une douzaine de personnes ont été tuées et des centaines blessées par des tirs et charges des forces de l'ordre depuis plus de deux semaines.
Les partis d'opposition népalais ont appelé dimanche à poursuivre la mobilisation et à une nouvelle manifestation massive, mardi, en direction du Palais royal de Katmandou. "Nous allons organiser une protestation massive après-demain (mardi) et je demande à l'ensemble du peuple de descendre dans la rue", a déclaré Bamdev Gautam, numéro 2 du Parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié, l'un des sept partis à l'origine du mouvement de protestation contre le roi Gyanendra qui a pris les pleins pouvoirs le 1er février 2005.
Pour obtenir le rétablissement de la démocratie, l'opposition avait lancé le 6 avril un appel à la grève générale illimitée qui a été accompagnée de manifestations quotidiennes.
Les maoïstes ont lancé des attaques nocturnes simultanées dans la localité de Chautara (environ 120 kilomètres au nord est de la capitale). "Les corps de cinq maoïstes ont été retrouvés lundi matin à l'issue des combats ainsi que celui d'un de nos hommes", a déclaré ce responsable requérant l'anonymat. Les rebelles ont décrété un cessez-le-feu dans et autour de Katmandou où des centaines milliers de personnes manifestent depuis 18 jours contre l'absolutisme du roi Gyanendra qui s'est emparé des pleins pouvoir le 1er février 2005. Les maoïstes luttent depuis 1996 pour l'abolition de la monarchie dans le petit royaume himalayen. Plus de 12.500 personnes ont été tuées dans le conflit.
Durant les heures du couvre-feu imposé de 11H00 (05H15 GMT) à 18H00 (12H15 GMT), la population a interdiction de sortir dans la rue et les forces de l'ordre ont pour consigne de tirer à vue sur les contrevenants, selon la même source. Dimanche, les manifestations restreintes à la périphérie de Katmandou ont été plus sporadiques et de bien moindre ampleur que celles de la veille, quelque 10.000 personnes s'étant mobilisées contre 200.000 à 300.000 samedi selon des journalistes et diplomates.
Les opposants au roi ne sont pas non plus entrés dans le centre de Katmandou comme samedi. Cependant, la police a à nouveau tiré des balles caoutchoutées pour empêcher une avancée vers le palais. Des affrontements ont eu lieu dans quatre quartiers faisant 27 blessés, dont cinq graves, selon des sources hospitalières. Une douzaine de personnes ont été tuées et des centaines blessées par des tirs et charges des forces de l'ordre depuis plus de deux semaines.
Les partis d'opposition népalais ont appelé dimanche à poursuivre la mobilisation et à une nouvelle manifestation massive, mardi, en direction du Palais royal de Katmandou. "Nous allons organiser une protestation massive après-demain (mardi) et je demande à l'ensemble du peuple de descendre dans la rue", a déclaré Bamdev Gautam, numéro 2 du Parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié, l'un des sept partis à l'origine du mouvement de protestation contre le roi Gyanendra qui a pris les pleins pouvoirs le 1er février 2005.
Pour obtenir le rétablissement de la démocratie, l'opposition avait lancé le 6 avril un appel à la grève générale illimitée qui a été accompagnée de manifestations quotidiennes.