A Nice, la salle de prière située dans le quartier Gambetta a été définitivement fermée, mercredi 28 août, informe la presse niçoise.
L'association El Wajiz, locataire de cette salle depuis 2011, avait reçu plusieurs avis défavorables de la Commission de sécurité de la Ville pour sa transformation en lieu de culte car la municipalité avait constaté des manquements aux règles de sécurité dans le cadre de l'accueil au public. Une association de riverains, qui déplorait le blocage de l'avenue près de la mosquée lors de forte affluence de fidèles, s'était également plainte.
En juin 2012, Christian Estrosi, le député-maire UMP de Nice, avait annoncé vouloir transformer le lieu de culte en un commissariat. « Le Conseil municipal avait alors voté le 25 juillet 2012, une Déclaration d’Utilité Publique permettant de transformer cet espace de 140m2 en poste de police», précise Nice premium.
Face à une procédure d'expropriation, l'association El Wajiz a quitté les lieux, à la grande satisfaction du maire de Nice. « Si je suis attaché à ce que chacun puisse pratiquer son culte dignement, je m’opposerai toujours à l’utilisation d’une salle transformée, sans aucune autorisation, en lieu de culte, dans des conditions non réglementaires et préjudiciables à la sécurité des croyants et à la quiétude des habitants du quartier. C’est pourquoi je me réjouis de la fermeture de ce local », a commenté M. Estrosi.
Cette fermeture sans proposition d'un nouvel espace en contrepartie est un coup dur pour les musulmans de Nice et de tout le département des Alpes-Maritimes, qui doivent déjà faire face à un nombre insuffisant de lieux de culte musulman.
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En juin 2012, Christian Estrosi, le député-maire UMP de Nice, avait annoncé vouloir transformer le lieu de culte en un commissariat. « Le Conseil municipal avait alors voté le 25 juillet 2012, une Déclaration d’Utilité Publique permettant de transformer cet espace de 140m2 en poste de police», précise Nice premium.
Face à une procédure d'expropriation, l'association El Wajiz a quitté les lieux, à la grande satisfaction du maire de Nice. « Si je suis attaché à ce que chacun puisse pratiquer son culte dignement, je m’opposerai toujours à l’utilisation d’une salle transformée, sans aucune autorisation, en lieu de culte, dans des conditions non réglementaires et préjudiciables à la sécurité des croyants et à la quiétude des habitants du quartier. C’est pourquoi je me réjouis de la fermeture de ce local », a commenté M. Estrosi.
Cette fermeture sans proposition d'un nouvel espace en contrepartie est un coup dur pour les musulmans de Nice et de tout le département des Alpes-Maritimes, qui doivent déjà faire face à un nombre insuffisant de lieux de culte musulman.
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