Le président de la République Nicolas Sarkozy
A quelques jours des élections municipales, Nicolas Sarkozy s'exprime ce jeudi dans le quotidien Le Figaro auquel il a accordé une interview exclusive. "Je sais que ce scrutin aura aussi une signification politique que j'entendrai et dont je tiendrai compte", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui entend ne pas "rythmer [son] quinquennat en fonction des scrutins locaux, régionaux ou européens qui nous attendent. J'ai un cap, je tiendrai ce cap".
Prenant le contre-pied des déclarations de la gauche concernant un éventuel remaniement et un plan de rigueur prévus après les élections municipales, le président a affirmé : "Je ne crois pas aux plans de rigueur. Ils ne mènent à rien. C'est la réforme qui amènera les économies et ce sont les économies et la croissance qui amèneront la réduction des déficits" publics.
S'agissant d'un probable remaniement, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir "mettre un terme à cette maladie française qui consiste à changer de ministres tous les six mois. Cela donne le tournis et une grande impression de légèreté".
"Je travaille à la modernisation de la France sans me laisser distraire par les péripéties, même si je me dois d'être attentif à tout, y compris à l'humeur du moment", a souligné Nicolas Sarkozy concernant sa baisse de popularité, rappelant par la même "qu'on ne change pas un premier ministre en fonction des sondages".
A la question "avez-vous l'intention d'aménager la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État ?", le chef de l'état a répondu non, estimant être "de ceux qui pensent que la question spirituelle est essentielle, mais je dois veiller à ne ranimer aucune nouvelle guerre dont la France n'a vraiment pas besoin".
Reconnaissant des "maladresses de communication", par exemple au moment de la présentation du rapport Attali, qui a déplu à de nombreux députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir "associer davantage" ces derniers à l'élaboration de sa politique. "Ils sont un soutien indispensable pour mettre en œuvre la politique voulue par les Français", a-t-il estimé.
Prenant le contre-pied des déclarations de la gauche concernant un éventuel remaniement et un plan de rigueur prévus après les élections municipales, le président a affirmé : "Je ne crois pas aux plans de rigueur. Ils ne mènent à rien. C'est la réforme qui amènera les économies et ce sont les économies et la croissance qui amèneront la réduction des déficits" publics.
S'agissant d'un probable remaniement, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir "mettre un terme à cette maladie française qui consiste à changer de ministres tous les six mois. Cela donne le tournis et une grande impression de légèreté".
"Je travaille à la modernisation de la France sans me laisser distraire par les péripéties, même si je me dois d'être attentif à tout, y compris à l'humeur du moment", a souligné Nicolas Sarkozy concernant sa baisse de popularité, rappelant par la même "qu'on ne change pas un premier ministre en fonction des sondages".
A la question "avez-vous l'intention d'aménager la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État ?", le chef de l'état a répondu non, estimant être "de ceux qui pensent que la question spirituelle est essentielle, mais je dois veiller à ne ranimer aucune nouvelle guerre dont la France n'a vraiment pas besoin".
Reconnaissant des "maladresses de communication", par exemple au moment de la présentation du rapport Attali, qui a déplu à de nombreux députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir "associer davantage" ces derniers à l'élaboration de sa politique. "Ils sont un soutien indispensable pour mettre en œuvre la politique voulue par les Français", a-t-il estimé.