"Il fallait faire preuve de lucidité; il n'y avait pas d'autre solution que de remplacer le CPE", a estimé mardi matin sur Europe-1 le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, en se déclarant "solidaire" du gouvernement mais "lucide". Il a assuré avoir compris "assez tôt" qu'il fallait "remplacer" le contrat première embauche. "Le courage ce n'est pas simplement de tenir sans entendre", a-t-il souligné. "Reconnaître qu'il y a eu une erreur et en tirer les conséquences, je ne pense pas que ce soit une preuve de faiblesse".
"De toute façon il fallait bien en sortir", car "quelle était l'autre stratégie? Le pourrissement?", a ajouté le ministre de l'Intérieur. "Le compromis, ce n'est pas un gros mot" et "si on voit la société française comme un gouvernement décidant et des Français exécutant, alors on n'a pas la même vision de la société française".
"Dominique de Villepin est un homme qui a été courageux dans cette crise, qui fait du bon boulot depuis un an" et "il n'y aucune raison d'ajouter une crise politique à une crise sociale", a assuré le président de l'UMP.
"De toute façon il fallait bien en sortir", car "quelle était l'autre stratégie? Le pourrissement?", a ajouté le ministre de l'Intérieur. "Le compromis, ce n'est pas un gros mot" et "si on voit la société française comme un gouvernement décidant et des Français exécutant, alors on n'a pas la même vision de la société française".
"Dominique de Villepin est un homme qui a été courageux dans cette crise, qui fait du bon boulot depuis un an" et "il n'y aucune raison d'ajouter une crise politique à une crise sociale", a assuré le président de l'UMP.