Le chef de l’Etat en déplacement en Guyane
Chute de la cote de popularité
Lundi, deux nouveaux sondages ont confirmé le recul de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy.
Dans le baromètre Ipsos-Le Point à paraître jeudi, le chef de l'Etat perd 10 points de bons opinions en février avec seulement 39% de satisfaits. Il a ainsi perdu 19 points de jugements favorables depuis le mois de novembre où il avait encore 58% de satisfaits dans ce même baromètre. C'est le plus mauvais sondage d'opinion depuis son élection.
Dans le baromètre CSA pour i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France à paraître mardi, Nicolas Sarkozy accuse en février une chute de 6 points de sa cote de confiance, qui tombe à 42% contre 55% deux mois plus tôt.
Quant à la popularité du Premier ministre François Fillon, il recueille 52% de bonnes opinions, selon le baromètre Ipsos-Le Point.
Ces chutes ont pour origine la déception de l'opinion en matière de pouvoir d'achat et une surmédiatisation de la vie privée du chef de l'Etat, selon les sondeurs.
Le chef de l’Etat actuellement en déplacement en Guyane a refusé de commenté ces résultats.
Lundi, deux nouveaux sondages ont confirmé le recul de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy.
Dans le baromètre Ipsos-Le Point à paraître jeudi, le chef de l'Etat perd 10 points de bons opinions en février avec seulement 39% de satisfaits. Il a ainsi perdu 19 points de jugements favorables depuis le mois de novembre où il avait encore 58% de satisfaits dans ce même baromètre. C'est le plus mauvais sondage d'opinion depuis son élection.
Dans le baromètre CSA pour i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France à paraître mardi, Nicolas Sarkozy accuse en février une chute de 6 points de sa cote de confiance, qui tombe à 42% contre 55% deux mois plus tôt.
Quant à la popularité du Premier ministre François Fillon, il recueille 52% de bonnes opinions, selon le baromètre Ipsos-Le Point.
Ces chutes ont pour origine la déception de l'opinion en matière de pouvoir d'achat et une surmédiatisation de la vie privée du chef de l'Etat, selon les sondeurs.
Le chef de l’Etat actuellement en déplacement en Guyane a refusé de commenté ces résultats.
L’ « affaire » David Martinon
A ces mauvais sondages viennent s’ajouter l « affaire » David Martinon,. ce qui inquiète de plus en plus le camp UMP à moins d’un mois du premier tour des municipales.
Investi fin septembre 2007 dans la ville de Neuilly-sur-Seine par la volonté de Nicolas Sarkozy, David Martinon a retiré sa candidature lundi après avoir été évincé par le propre fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy.
Il a également présenté sa démission de son poste de porte-parole de l'Elysée à Nicolas Sarkozy, qui l'a refusée.
A ces mauvais sondages viennent s’ajouter l « affaire » David Martinon,. ce qui inquiète de plus en plus le camp UMP à moins d’un mois du premier tour des municipales.
Investi fin septembre 2007 dans la ville de Neuilly-sur-Seine par la volonté de Nicolas Sarkozy, David Martinon a retiré sa candidature lundi après avoir été évincé par le propre fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy.
Il a également présenté sa démission de son poste de porte-parole de l'Elysée à Nicolas Sarkozy, qui l'a refusée.
Dérive monarchique
Dans une interview au Parisien publiée mardi, Ségolène Royal estime que Nicolas Sarkozy est "en pleine dérive monarchique en désignant qui est son successeur ou qui ne l'est pas, à quel moment on l'installe et à quel moment on le retire".
"Cette péripétie ridicule offre un spectacle affligeant de la morale politique", ajoute-t-elle à propos de la situation à Neuilly-sur-Seine.
Quant à la baisse du président de la République dans les sondages, Mme Royal a estimé sur RMC et BFM-TV qu'elle était due au fait que "les résultats ne sont pas là par rapport à la masse de promesses qui ont été faites". Elle évoque également l'étalage de sa vie privée dans la presse. "Etre chef de l'Etat, c'est ne plus être un homme ou une femme comme les autres, c'est représenter un Etat, une nation, un pays. Donc on attend de la tenue, de la distance, une certaine allure".
Dans une interview au Parisien publiée mardi, Ségolène Royal estime que Nicolas Sarkozy est "en pleine dérive monarchique en désignant qui est son successeur ou qui ne l'est pas, à quel moment on l'installe et à quel moment on le retire".
"Cette péripétie ridicule offre un spectacle affligeant de la morale politique", ajoute-t-elle à propos de la situation à Neuilly-sur-Seine.
Quant à la baisse du président de la République dans les sondages, Mme Royal a estimé sur RMC et BFM-TV qu'elle était due au fait que "les résultats ne sont pas là par rapport à la masse de promesses qui ont été faites". Elle évoque également l'étalage de sa vie privée dans la presse. "Etre chef de l'Etat, c'est ne plus être un homme ou une femme comme les autres, c'est représenter un Etat, une nation, un pays. Donc on attend de la tenue, de la distance, une certaine allure".