Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et Nicolas Sarkozy
Le président de la République Nicolas Sarkozy, au deuxième jour de sa visite en Israël, doit prononcer ce lundi un discours devant la Knesset, le Parlement islaélien. Un discours durant lequel il devrait appeler à la création d'un Etat palestinien alors qu'il a, dimanche 22 juin, demandé aux Israéliens de "prendre des risques pour la paix, tout de suite".
Par ailleurs, dans une interview publiée ce lundi 23 juin par le quotidien palestinien en langue arabe Al Quds, Nicolas Sarkozy demande le gel de la colonisation israélienne et estime que Jérusalem, "Cité de la Paix", "a vocation à devenir la capitale des deux Etats".
"Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, le gel de la colonisation, principal obstacle à la paix, est primordial. Nous condamnons toute décision unilatérale qui préjuge le règlement final et porte atteinte à la viabilité du futur Etat palestinien et au processus politique en cours", a ainsi déclaré le chef de l'Etat, ajoutant : "Et je veux redire ici notre exigence, inscrite dans la Feuille de route que les parties se sont engagées à respecter à Annapolis, d'un gel complet des activités de colonisation, y compris celles liées à la croissance naturelle, y compris à Jérusalem-Est."
"Il ne pourra y avoir de paix excluant Jérusalem, la 'Cité de la Paix', qui a vocation, selon moi, à devenir la capitale des deux Etats. Bien entendu, le moment venu, la communauté internationale et notamment l'Union européenne pourront contribuer, par le biais de garanties, à la mise en place de solutions pratiques pour assurer la mise en oeuvre de l'accord, s'agissant notamment de la question de l'accès aux Lieux Saints", a encore déclaré Nicolas Sarkozy.
Dimanche, devant le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, Nicolas Sarkozy avait estimé que "bien sûr qu'il faut être fort pour exister. Bien sûr qu'on ne peut pas céder devant le terrorisme. Mais en même temps, la paix ne se construit pas qu'avec la force. Elle se construit avec le dialogue et avec la main tendue. Ca demande beaucoup d'efforts, ça demande beaucoup de compréhension, ça demande d'oublier bien des souffrances. Et chaque fois qu'Israël a fait quelque chose d'encore plus grand, elle l'a fait en fait au nom de la paix et non pas au nom de la guerre."
Par ailleurs, dans une interview publiée ce lundi 23 juin par le quotidien palestinien en langue arabe Al Quds, Nicolas Sarkozy demande le gel de la colonisation israélienne et estime que Jérusalem, "Cité de la Paix", "a vocation à devenir la capitale des deux Etats".
"Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, le gel de la colonisation, principal obstacle à la paix, est primordial. Nous condamnons toute décision unilatérale qui préjuge le règlement final et porte atteinte à la viabilité du futur Etat palestinien et au processus politique en cours", a ainsi déclaré le chef de l'Etat, ajoutant : "Et je veux redire ici notre exigence, inscrite dans la Feuille de route que les parties se sont engagées à respecter à Annapolis, d'un gel complet des activités de colonisation, y compris celles liées à la croissance naturelle, y compris à Jérusalem-Est."
"Il ne pourra y avoir de paix excluant Jérusalem, la 'Cité de la Paix', qui a vocation, selon moi, à devenir la capitale des deux Etats. Bien entendu, le moment venu, la communauté internationale et notamment l'Union européenne pourront contribuer, par le biais de garanties, à la mise en place de solutions pratiques pour assurer la mise en oeuvre de l'accord, s'agissant notamment de la question de l'accès aux Lieux Saints", a encore déclaré Nicolas Sarkozy.
Dimanche, devant le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, Nicolas Sarkozy avait estimé que "bien sûr qu'il faut être fort pour exister. Bien sûr qu'on ne peut pas céder devant le terrorisme. Mais en même temps, la paix ne se construit pas qu'avec la force. Elle se construit avec le dialogue et avec la main tendue. Ca demande beaucoup d'efforts, ça demande beaucoup de compréhension, ça demande d'oublier bien des souffrances. Et chaque fois qu'Israël a fait quelque chose d'encore plus grand, elle l'a fait en fait au nom de la paix et non pas au nom de la guerre."