Deux milliards d’euro de contrats
Nicolas Sarkozy et le roi Mohammed VI
Nicolas Sarkozy est arrivé hier au Maroc pour une visite d'Etat de trois jours, la première du président français depuis son élection en mai dernier. Dès son arrivée, il a été accueilli par le roi Mohammed VI et le prince Moulay Rachid, frère cadet du souverain.
A l’heure actuelle, la France a signé pour au moins deux milliards d'euros de contrats civils et militaires.
Elle fournira une frégate polyvalente FREMM au Maroc (environ 500 millions d'euros), modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindés de l'armée marocaine et fournira à Rabat un système de surveillance des frontières, a précisé le porte-parole de la présidence française.
A l’heure actuelle, la France a signé pour au moins deux milliards d'euros de contrats civils et militaires.
Elle fournira une frégate polyvalente FREMM au Maroc (environ 500 millions d'euros), modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindés de l'armée marocaine et fournira à Rabat un système de surveillance des frontières, a précisé le porte-parole de la présidence française.
Un TGV Casablanca-Tanger
Le roi Mohammed VI et le président français ont présidé lundi soir à Marrakech la signature d'un protocole d'accord pour la fourniture et la construction d'un train à grande vitesse (TGV) entre Casablanca et Tanger.
La ligne TGV permettra de réduire à 1h30 le temps de trajet entre ces deux villes au lieu de plus de quatre heures et doit entrer en service à la mi-2013.
Selon le PDG d'Alstom, Patrick Kron, cette première phase représente environ deux milliards d'euros de contrats, dont la moitié pour le génie civil et le reste pour le matériel roulant et l'équipement électromécanique.
La ligne TGV permettra de réduire à 1h30 le temps de trajet entre ces deux villes au lieu de plus de quatre heures et doit entrer en service à la mi-2013.
Selon le PDG d'Alstom, Patrick Kron, cette première phase représente environ deux milliards d'euros de contrats, dont la moitié pour le génie civil et le reste pour le matériel roulant et l'équipement électromécanique.
Des bombardiers américains plutôt que des Rafales
En revanche, on prenait acte lundi dans l'entourage du chef de l'Etat français de la volonté du Maroc d'acheter des chasseurs bombardiers américains F16 plutôt que des avions de combat français Rafale.
"On ne peut pas penser que la France a droit à tous les contrats parce qu'il y a eu le protectorat. Il n'y a pas de chasse gardée, il faut l'accepter et on l'accepte. On est dans un monde concurrentiel", déclarait un proche conseiller de l'Elysée, faisant contre mauvaise fortune bon coeur.
"On ne peut pas penser que la France a droit à tous les contrats parce qu'il y a eu le protectorat. Il n'y a pas de chasse gardée, il faut l'accepter et on l'accepte. On est dans un monde concurrentiel", déclarait un proche conseiller de l'Elysée, faisant contre mauvaise fortune bon coeur.
Hasard ou coïncidence
Le dossier de la disparition en 1965 à Paris de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka a connu lundi un nouveau développement avec la mise en cause de cinq Marocains, le jour où le président Nicolas Sarkozy entamait sa visite au Maroc.
Le juge Patrick Ramaël, qui instruit le dossier de la disparition de l'opposant marocain, a signé cinq mandats internationaux visant notamment le puissant chef de la gendarmerie royale, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
Toutefois la délivrance des mandats d'arrêts internationaux doit entamer un parcours susceptible de traîner en longueur, tout comme cette affaire qui a débuté il y aura 43 ans dans quelques jours.
Des sources proches du dossier ont affirmé à l'AFP que les mandats d'arrêt avaient été bien signés par le juge mais pas délivrés car ils doivent recevoir le feu vert de la Chancellerie, ce qui n'est pas pour le moment le cas.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier a déclaré qu'"à ce jour aucun mandat d'arrêt n'est parvenu au ministère de la Justice", se refusant "à tout autre commentaire sur ce dossier".
Le juge Patrick Ramaël, qui instruit le dossier de la disparition de l'opposant marocain, a signé cinq mandats internationaux visant notamment le puissant chef de la gendarmerie royale, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
Toutefois la délivrance des mandats d'arrêts internationaux doit entamer un parcours susceptible de traîner en longueur, tout comme cette affaire qui a débuté il y aura 43 ans dans quelques jours.
Des sources proches du dossier ont affirmé à l'AFP que les mandats d'arrêt avaient été bien signés par le juge mais pas délivrés car ils doivent recevoir le feu vert de la Chancellerie, ce qui n'est pas pour le moment le cas.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier a déclaré qu'"à ce jour aucun mandat d'arrêt n'est parvenu au ministère de la Justice", se refusant "à tout autre commentaire sur ce dossier".