Nicolas Sarkozy revient à la vie politique après deux ans d'absence depuis sa défaite à l'élection présidentielle en mai 2012.
C’est sur Facebook que Nicolas Sarkozy a décidé d’annoncer son retour à la vie politique et sa volonté de briguer la présidence de l’UMP. Dans un message paru vendredi 19 septembre, l’ancien président de la République estime avoir pris, depuis sa défaite en mai 2012, « le recul indispensable pour analyser le déroulement de mon mandat, en tirer les leçons, revenir sur ce que fut notre histoire commune, mesurer la vanité de certains sentiments, écarter tout esprit de revanche ou d’affrontement ».
Le non-retour à la vie politique, qu’il déclare avoir arrêté « sans amertume et sans regret », serait à ses yeux « une forme d’abandon (…) devant le délitement du débat politique, et la persistance de divisions si dérisoires au sein de l’opposition », fragilisée depuis les luttes intestines à la présidence de l'UMP puis l'affaire Bygmalion qui a coûté la place à Jean-François Copé en mai dernier. Une affaire dont les responsabilités de l'ancien chef de l'Etat sont toujours interrogées.
S’il est désigné président de sa famille politique, Nicolas Sarkozy entend « la transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français, sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne correspondent plus aujourd’hui à la moindre réalité ». A ce jour, il devra faire face aux députés Bruno Le Maire et Hervé Mariton, tous deux candidats à la même fonction.
L'annonce de ce retour intervient au lendemain de la conférence de presse à mi-mandat de François Hollande, au plus bas dans les sondages. Nicolas Sarkozy, qui veut rassembler une droite divisée, bénéficie d'une grosse frange des cadres et sympathisants de l’UMP mais également de déçus du PS alors qu'il fait pourtant face à plusieurs affaires judiciaires.
L’homme défait à la présidentielle de 2012 n'a pas annoncé officiellement son souhait de briguer la présidentielle de 2017. Si une telle annonce est attendue de plein pied dans sa famille politique, tel n'est pas le cas pour une grande partie des Français ayant mal vécu le passage de Nicolas Sarkozy à l'Elysée et pour qui le renouveau de la France ne peut passer par lui.
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