Ce geste de M. Sarkozy intervient trois jours après celui du Premier ministre, Dominique de Villepin, qui a déjà reçu une quinzaine de jeunes le vendredi 4 novembre. De son côté le président Jacques Chirac a donné un mois au gouvernement pour lui faire des propositions afin de favoriser l’égalité des chances en France.
Depuis le 27 octobre 2005, des villes de la banlieue parisienne ainsi que des villes de province ont connu des scènes de violence suite à la mort accidentelle de deux adolescents d’Aulnay sous-Bois (93) qui tentaient d’échapper à la police. A la veille de ce drame, le 26 octobre 2005, Nicolas Sarkozy s’était rendu à une visite de travail à Argenteuil pour vérifier la mise en place de nouveaux dispositifs contre les violences urbaines. Le ministre de l’Intérieur avait alors déclaré à la presse, sa volonté de « nettoyer au Karcher », les quartiers de leur « racaille ». Des expressions mal accueillies y compris par les habitants de lieu qui ont accueillis le ministre avec des projectiles. Ces expressions, de la bouche d’un ministre, sont parfois évoquées par les jeunes pour expliquer leur colère. D’autant qu’en plus du « siège » de certaines zones urbaines par les forces de police, une grenade lacrymogène a atterri dans la mosquée Bilel de Clichy-sous-Bois durant une séance de prière du mois de ramadan. Ce qui a eu pour effet « d’islamiser », par endroit, un conflit qui n’a aucun rapport au religieux.
Déjà le 20 juin dernier, M. Sarkozy avait déclaré à la Courneuve (93) que « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera la Cité des 4000. On va envoyer des équipes spécialisées et éventuellement, s'il le faut, des CRS ». La phrase avait été reprise et vivement contestée tout cet été dans les banlieues qui y voyaient la porte ouverte à tous les amalgames.
Il reste que les propos musclés du ministre de l’Intérieur ne font pas l’unanimité dans le gouvernement. Azouz Begag, ministre délégué à l’égalité des chances « regrette » ces mots de « nettoyer » et de « racaille » prononcés par son collègue dont il se déclare pourtant solidaire. Quant au Premier ministre Dominique de Villepin, il est attendu ce au journal télévisé où il sera invité au journal de 20 heures.
Depuis le 27 octobre 2005, des villes de la banlieue parisienne ainsi que des villes de province ont connu des scènes de violence suite à la mort accidentelle de deux adolescents d’Aulnay sous-Bois (93) qui tentaient d’échapper à la police. A la veille de ce drame, le 26 octobre 2005, Nicolas Sarkozy s’était rendu à une visite de travail à Argenteuil pour vérifier la mise en place de nouveaux dispositifs contre les violences urbaines. Le ministre de l’Intérieur avait alors déclaré à la presse, sa volonté de « nettoyer au Karcher », les quartiers de leur « racaille ». Des expressions mal accueillies y compris par les habitants de lieu qui ont accueillis le ministre avec des projectiles. Ces expressions, de la bouche d’un ministre, sont parfois évoquées par les jeunes pour expliquer leur colère. D’autant qu’en plus du « siège » de certaines zones urbaines par les forces de police, une grenade lacrymogène a atterri dans la mosquée Bilel de Clichy-sous-Bois durant une séance de prière du mois de ramadan. Ce qui a eu pour effet « d’islamiser », par endroit, un conflit qui n’a aucun rapport au religieux.
Déjà le 20 juin dernier, M. Sarkozy avait déclaré à la Courneuve (93) que « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera la Cité des 4000. On va envoyer des équipes spécialisées et éventuellement, s'il le faut, des CRS ». La phrase avait été reprise et vivement contestée tout cet été dans les banlieues qui y voyaient la porte ouverte à tous les amalgames.
Il reste que les propos musclés du ministre de l’Intérieur ne font pas l’unanimité dans le gouvernement. Azouz Begag, ministre délégué à l’égalité des chances « regrette » ces mots de « nettoyer » et de « racaille » prononcés par son collègue dont il se déclare pourtant solidaire. Quant au Premier ministre Dominique de Villepin, il est attendu ce au journal télévisé où il sera invité au journal de 20 heures.