Les violences interreligieuses se poursuivent au Nigéria. Le bilan des dernières en date fait état de 39 personnes tuées et de 30 blessées graves à la suite d’affrontements entre chrétiens et musulmans survenus à Wukari dans le centre du pays, vendredi 3 mai.
Des émeutes y ont éclaté quand les participants au cortège funèbre d'un chef traditionnel de l'ethnie Jukun, à majorité chrétienne, ont traversé un quartier musulman en criant des slogans que des musulmans ont jugé provocants. « 32 maisons ont été détruites dans les violences », a fait savoir Joseph Kwaji, un porte-parole de la police, précisant qu'un couvre-feu a été décrété et que 40 suspects ont été arrêtés.
Dans cette ville majoritairement chrétienne, les tensions entre les chrétiens et les musulmans se sont ravivées depuis février. Des affrontements avaient alors fait plusieurs morts à la suite d'une dispute sur l'utilisation d'un terrain de football par des équipes des deux communautés. Ceux de vendredi sont intervenus au lendemain de la mise en place par le gouvernement d'une commission pour enquêter sur les violences de février.
Le Nigeria, avec un Nord occupé majoritairement par des musulmans et un Sud à dominante chrétienne, doit régulièrement faire face à des violences interreligieuses meurtrières. La secte Boko Haram est également de plus en plus active dans le nord et le centre du pays.
Deux semaines avant les violences de Wukari, la ville de Baga, dans le nord, a été le théâtre d’affrontements entre des membres du groupe extrémiste et l’armée, qui ont fait environ 200 morts. L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), qui accuse l’armée d’abus dans la répression, a réclamé l'ouverture d'une enquête par la Cour pénale internationale.
HRW a dénombré 3 600 décès causés par les violences interreligieuses depuis 2009.
Lire aussi :
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Dans cette ville majoritairement chrétienne, les tensions entre les chrétiens et les musulmans se sont ravivées depuis février. Des affrontements avaient alors fait plusieurs morts à la suite d'une dispute sur l'utilisation d'un terrain de football par des équipes des deux communautés. Ceux de vendredi sont intervenus au lendemain de la mise en place par le gouvernement d'une commission pour enquêter sur les violences de février.
Le Nigeria, avec un Nord occupé majoritairement par des musulmans et un Sud à dominante chrétienne, doit régulièrement faire face à des violences interreligieuses meurtrières. La secte Boko Haram est également de plus en plus active dans le nord et le centre du pays.
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HRW a dénombré 3 600 décès causés par les violences interreligieuses depuis 2009.
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