Sur le vif
Il n'est pas encore paru, mais il fait déjà grand bruit. No Easy Day, sous-titré The Firsthand Account of the Mission that Killed Osama Bin Laden (« Pas de jour facile : la mission ayant permis de tuer Oussama Ben Laden racontée de l'intérieur »), qui devait sortir en librairie le 11 septembre 2012, en « commémoration » des attentats du World Trade Center, sera disponible dès le 4 septembre prochain.
Ecrit sous le pseudonyme de Mark Bowen (dont l'identité a cependant été révélée par Fox News), l'ouvrage est le premier témoignage direct d'un membre du commando des Navy Seal qui a donné l'assaut contre la résidence d'Oussama Ben Laden, à Abbottabad, au Pakistan, le 1er mai 2011.
Selon des extraits publiés par le Huffington Post, Mark Bowen confirme que Ben Laden était bel et bien désarmé au moment où il a été tué. La première version officielle de l'administration américaine affirmait que Ben Laden avait tenté de résister et avait été abattu dans sa chambre. Elle avait ensuite reconnu qu'il était désarmé.
Mais Bowen affirme dans son livre que Ben Laden n'a pas été tué dans sa chambre. Il raconte avoir monté les escaliers de la maison vers la chambre de Ben Laden à la suite d'un autre Seal : « Nous étions à moins de cinq marches du palier quand j'ai entendu des coups de feu tirés avec un silencieux. Pop, pop ». « Je ne pouvais pas dire, d'où je me trouvais, si les tirs avaient touché leur cible ou pas. » « L'homme a disparu dans la chambre sombre. »
Quand il est entré dans la chambre avec d'autres Navy Seal, il a vu le corps de Ben Laden ensanglanté et tressautant encore : « Du sang et de la matière cérébrale s'épanchaient sur le côté de son crâne », écrit-il, des femmes pleuraient sur le corps de Ben Laden. Lui et un autre Seal ont alors « pointé leur visée laser sur sa poitrine et tiré plusieurs coups » jusqu'à ce que le corps ne bouge plus.
Après avoir examiné le visage de Ben Laden, les membres du commando américain ont demandé à une jeune fille et une des femmes confirmation qu'il s'agissait bien du chef d'Al Qaida.
Ecrit sous le pseudonyme de Mark Bowen (dont l'identité a cependant été révélée par Fox News), l'ouvrage est le premier témoignage direct d'un membre du commando des Navy Seal qui a donné l'assaut contre la résidence d'Oussama Ben Laden, à Abbottabad, au Pakistan, le 1er mai 2011.
Selon des extraits publiés par le Huffington Post, Mark Bowen confirme que Ben Laden était bel et bien désarmé au moment où il a été tué. La première version officielle de l'administration américaine affirmait que Ben Laden avait tenté de résister et avait été abattu dans sa chambre. Elle avait ensuite reconnu qu'il était désarmé.
Mais Bowen affirme dans son livre que Ben Laden n'a pas été tué dans sa chambre. Il raconte avoir monté les escaliers de la maison vers la chambre de Ben Laden à la suite d'un autre Seal : « Nous étions à moins de cinq marches du palier quand j'ai entendu des coups de feu tirés avec un silencieux. Pop, pop ». « Je ne pouvais pas dire, d'où je me trouvais, si les tirs avaient touché leur cible ou pas. » « L'homme a disparu dans la chambre sombre. »
Quand il est entré dans la chambre avec d'autres Navy Seal, il a vu le corps de Ben Laden ensanglanté et tressautant encore : « Du sang et de la matière cérébrale s'épanchaient sur le côté de son crâne », écrit-il, des femmes pleuraient sur le corps de Ben Laden. Lui et un autre Seal ont alors « pointé leur visée laser sur sa poitrine et tiré plusieurs coups » jusqu'à ce que le corps ne bouge plus.
Après avoir examiné le visage de Ben Laden, les membres du commando américain ont demandé à une jeune fille et une des femmes confirmation qu'il s'agissait bien du chef d'Al Qaida.
« Ben Laden n'avait pas l'intention de combattre »
Deux armes ont été trouvées lors de la fouille de la chambre, mais Bowen écrit : Ben Laden « n'avait même pas préparé une défense. Il n'avait pas l'intention de combattre ». Les coups de feu tirés dans la chambre semblent donc en contradiction avec les ordres donnés par le Pentagone, souligne le Huffington Post : la mission n'était pas de tuer Ben Laden. Bowen cite les instructions : « Je ne vais pas vous dire comment faire votre travail. Ce que nous disons, c'est que s'il (Ben Laden) ne constitue pas une menace, à vous de le capturer. » Il n'y a donc pas eu de fusillade de 40 minutes, telle que le rapportaient les premiers récits officiels.
Autre fait marquant, Bowen raconte que lors du vol de retour un membre du commando était assis sur la poitrine de Ben Laden, étendu sur le plancher de l'hélicoptère.
« L'un des deux Blackhwaks modifiés ayant été accidenté lors de l'opération, les soldats ont dû se tasser dans l'appareil restant et il n'était pas question d'abandonner le corps de l'ennemi numéro un des Etats-Unis, qu'il fallait encore formellement identifier », rapporte Le Monde.
L'ouvrage No Easy Day, coécrit avec le journaliste Kevin Maurer, n'a pas été soumis à relecture avant publication auprès du Pentagone et de la CIA pour vérifier qu'il ne se trouve pas d'éléments classifiés, contrairement à ce que prévoit la règle militaire. La majeure partie des revenus tirés de ce livre, publié à 300 000 exemplaires pour le premier tirage, iront à des œuvres de charité en faveur des familles de Navy Seal décédés, précise la maison d'édition Dutton, qui espère faire des révélations « à propos de l'une des missions les plus importantes de l'histoire militaire américaine » un best-seller.
Autre fait marquant, Bowen raconte que lors du vol de retour un membre du commando était assis sur la poitrine de Ben Laden, étendu sur le plancher de l'hélicoptère.
« L'un des deux Blackhwaks modifiés ayant été accidenté lors de l'opération, les soldats ont dû se tasser dans l'appareil restant et il n'était pas question d'abandonner le corps de l'ennemi numéro un des Etats-Unis, qu'il fallait encore formellement identifier », rapporte Le Monde.
L'ouvrage No Easy Day, coécrit avec le journaliste Kevin Maurer, n'a pas été soumis à relecture avant publication auprès du Pentagone et de la CIA pour vérifier qu'il ne se trouve pas d'éléments classifiés, contrairement à ce que prévoit la règle militaire. La majeure partie des revenus tirés de ce livre, publié à 300 000 exemplaires pour le premier tirage, iront à des œuvres de charité en faveur des familles de Navy Seal décédés, précise la maison d'édition Dutton, qui espère faire des révélations « à propos de l'une des missions les plus importantes de l'histoire militaire américaine » un best-seller.
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