Emmanuel Macron est « entre les mains » de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). C’est ce que prétend Marine Le Pen, qui a fait une telle déclaration mardi 25 avril sur TF1 en accusant le leader du mouvement En Marche d'être le candidat « des communautaristes, et notamment des plus dangereux d’entre eux » qui « nous expliquent qu’il n’y a pas de culture française ».
« Oui, Emmanuel Macron est entre les mains de l’UOIF. (...) Il nous a expliqué qu’il avait dans son entourage un islamiste radical mais que c’était un type bien. Je ne pense pas qu’il y ait de type bien chez les islamistes radicaux », a affirmé sans sourciller la présidente du Front national, promettant à nouveau de dissoudre l’UOIF si elle est élue.
L’allusion est faite à l’affaire Mohamed Saou, un référent départemental de la campagne d’En Marche ! écarté courant du mois d’avril de ses fonctions pour des messages postés par le passé sur les réseaux sociaux. Ce dernier avait annoncé dans une interview au Parisien le 18 avril qu'il arrête la politique mais qu'il votait quand même Macron. « C’est très blessant de lire que je suis un extrémiste radical, alors que c’est que tout l’opposé de ce que je suis », se désole Mohamed Saou, tout en regretant un manque du soutien du mouvement.
« Oui, Emmanuel Macron est entre les mains de l’UOIF. (...) Il nous a expliqué qu’il avait dans son entourage un islamiste radical mais que c’était un type bien. Je ne pense pas qu’il y ait de type bien chez les islamistes radicaux », a affirmé sans sourciller la présidente du Front national, promettant à nouveau de dissoudre l’UOIF si elle est élue.
L’allusion est faite à l’affaire Mohamed Saou, un référent départemental de la campagne d’En Marche ! écarté courant du mois d’avril de ses fonctions pour des messages postés par le passé sur les réseaux sociaux. Ce dernier avait annoncé dans une interview au Parisien le 18 avril qu'il arrête la politique mais qu'il votait quand même Macron. « C’est très blessant de lire que je suis un extrémiste radical, alors que c’est que tout l’opposé de ce que je suis », se désole Mohamed Saou, tout en regretant un manque du soutien du mouvement.
En Marche ! et l'UOIF réagissent
L’UOIF a réagi, mercredi 26 avril, aux déclarations de la candidate du FN en dénonçant un « mensonge éhonté qui revient de façon lancinante ».
« Nous avons du respect à l'égard de M. Emmanuel Macron mais n’avons pas de liens particuliers avec son mouvement », indique-t-elle. L'UOIF a appelé les musulmans à voter massivement pour le candidat afin de « faire barrage à la menace incarnée par les idées » du FN. Cependant, « Monsieur Macron n’est pas plus "dans nos mains" que ne l'est Madame Le Pen ou un autre candidat aux élections présidentielles », conclut l'organisation dont le choix pro-Macron est aussi motivé par la menace qu'incarne le FN pour l'UOIF, qui serait dissoute si Marine Le Pen venait à être élue.
Celle-ci n'est d'ailleurs pas la seule des organisations musulmanes à avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. Avant l'UOIF, il y a eu la Grande Mosquée de Paris et le Conseil français du culte musulman (CFCM). Le CRIF, le Grand rabbinat de France et d'autres organisations juives ont aussi fait de même.
« Est-ce que l'UOIF a participé d'une quelconque manière à l'élaboration du programme d'Emmanuel Macron ? », s'est interrogé Benjamin Griveaux, porte-parole d'Emmanuel Macron. « La réponse est non. Marine Le Pen joue sur les peurs », a-t-il affirmé sur RTL, décrivant l'UOIF comme une fédération ayant « une tendance très traditionaliste et très conservatrice » qui ne se fond pas dans sa « conception d'un islam moderne ».
Mise à jour mardi 2 mai : « Si elle respecte les lois de la République, je n'ai pas à l'interdire, c'est cela le cadre de la démocratie », a affirmé Emmanuel Macron sur RMC, répondant ainsi à Marine Le Pen sur l'idée de dissoudre l'UOIF.
« Nous avons du respect à l'égard de M. Emmanuel Macron mais n’avons pas de liens particuliers avec son mouvement », indique-t-elle. L'UOIF a appelé les musulmans à voter massivement pour le candidat afin de « faire barrage à la menace incarnée par les idées » du FN. Cependant, « Monsieur Macron n’est pas plus "dans nos mains" que ne l'est Madame Le Pen ou un autre candidat aux élections présidentielles », conclut l'organisation dont le choix pro-Macron est aussi motivé par la menace qu'incarne le FN pour l'UOIF, qui serait dissoute si Marine Le Pen venait à être élue.
Celle-ci n'est d'ailleurs pas la seule des organisations musulmanes à avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. Avant l'UOIF, il y a eu la Grande Mosquée de Paris et le Conseil français du culte musulman (CFCM). Le CRIF, le Grand rabbinat de France et d'autres organisations juives ont aussi fait de même.
« Est-ce que l'UOIF a participé d'une quelconque manière à l'élaboration du programme d'Emmanuel Macron ? », s'est interrogé Benjamin Griveaux, porte-parole d'Emmanuel Macron. « La réponse est non. Marine Le Pen joue sur les peurs », a-t-il affirmé sur RTL, décrivant l'UOIF comme une fédération ayant « une tendance très traditionaliste et très conservatrice » qui ne se fond pas dans sa « conception d'un islam moderne ».
Mise à jour mardi 2 mai : « Si elle respecte les lois de la République, je n'ai pas à l'interdire, c'est cela le cadre de la démocratie », a affirmé Emmanuel Macron sur RMC, répondant ainsi à Marine Le Pen sur l'idée de dissoudre l'UOIF.