Les attentats de mardi à Alger ont fait 31 morts, selon le bilan officiel
D’autres attentats ne sont pas à écarter
"Nous sommes devant une situation qui fait que d'autres attentats ne sont pas à écarter", a souligné le ministre algérien de l’Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni sur les ondes de la radio nationale arabophone.
"Les services de sécurité enregistrent des avancées et des résultats positifs et encourageants en matière de lutte contre le terrorisme" a-t-il affirmé.
Le ministre a renouvelé son appel aux citoyens à "faire preuve de plus vigilance et à signaler les voitures suspectes", tout en rappelant qu'"aucun dispositif n'est en mesure d'assurer la sécurité de la ville à 100%, notamment quand il s'agit d'attentats comme ceux qui ont frappé mardi la capitale".
Le ministre a précisé qu'il n'était "pas question d'un autre dispositif" de lutte contre le terrorisme et que les mesures prises par les autorités après les attentats du 11 avril à Alger (30 morts) étaient "suffisantes". "Les groupes terroristes sont en perte de vitesse et leur nombre est en constant recul, notamment après l'élimination de plusieurs d'entre eux et l'arrestation d'autres", a-t-il assuré.
"Nous sommes devant une situation qui fait que d'autres attentats ne sont pas à écarter", a souligné le ministre algérien de l’Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni sur les ondes de la radio nationale arabophone.
"Les services de sécurité enregistrent des avancées et des résultats positifs et encourageants en matière de lutte contre le terrorisme" a-t-il affirmé.
Le ministre a renouvelé son appel aux citoyens à "faire preuve de plus vigilance et à signaler les voitures suspectes", tout en rappelant qu'"aucun dispositif n'est en mesure d'assurer la sécurité de la ville à 100%, notamment quand il s'agit d'attentats comme ceux qui ont frappé mardi la capitale".
Le ministre a précisé qu'il n'était "pas question d'un autre dispositif" de lutte contre le terrorisme et que les mesures prises par les autorités après les attentats du 11 avril à Alger (30 morts) étaient "suffisantes". "Les groupes terroristes sont en perte de vitesse et leur nombre est en constant recul, notamment après l'élimination de plusieurs d'entre eux et l'arrestation d'autres", a-t-il assuré.
Hommage à une Alger courageuse
Interrogé par téléphone sur Europe-1, le chef de la diplomatie Mourad Medelci a rendu hommage à une Alger "courageuse, évidemment consternée et très émue, mais très courageuse". Il a également salué les Algériens qui depuis mardi disent selon lui "leur indignation, leur condamnation, leur ras-le-bol d'un phénomène que, malheureusement, ils connaissent trop bien, qui de temps à autre fait résurgence", le terrorisme.
"La population, le peuple est uni, complètement uni contre le terrorisme. Ça ne peut pas être une situation de guerre civile", a assuré le ministre, faisant référence aux années 1991-1998 qui ont fait jusqu'à 200.000 morts après l'annulation des élections législatives dont le premier tour avait été remporté par le front islamique du salut (FIS).
Selon des responsables de l'ONU à Genève, le double attentat de mardi est le pire qu'ait subi l'organisation depuis celui du 19 août 2003 à Bagdad, qui avait fait 22 morts, dont l'envoyé spécial de l'ONU Sergio Vieira de Mello. L'action avait été imputée à Al-Qaïda.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé un examen immédiat des mesures de sécurité pour l'ONU en Algérie et ailleurs dans le monde. Le porte-parole en chef du HCR, Ron Redmond, a toutefois souligné que l'agence continuait son travail dans les camps de réfugiés du Sud de l'Algérie. En frappant l'ONU, les terroristes "veulent chasser la communauté internationale", a constaté le Premier ministre danois, Per Stig Möller.
Interrogé par téléphone sur Europe-1, le chef de la diplomatie Mourad Medelci a rendu hommage à une Alger "courageuse, évidemment consternée et très émue, mais très courageuse". Il a également salué les Algériens qui depuis mardi disent selon lui "leur indignation, leur condamnation, leur ras-le-bol d'un phénomène que, malheureusement, ils connaissent trop bien, qui de temps à autre fait résurgence", le terrorisme.
"La population, le peuple est uni, complètement uni contre le terrorisme. Ça ne peut pas être une situation de guerre civile", a assuré le ministre, faisant référence aux années 1991-1998 qui ont fait jusqu'à 200.000 morts après l'annulation des élections législatives dont le premier tour avait été remporté par le front islamique du salut (FIS).
Selon des responsables de l'ONU à Genève, le double attentat de mardi est le pire qu'ait subi l'organisation depuis celui du 19 août 2003 à Bagdad, qui avait fait 22 morts, dont l'envoyé spécial de l'ONU Sergio Vieira de Mello. L'action avait été imputée à Al-Qaïda.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé un examen immédiat des mesures de sécurité pour l'ONU en Algérie et ailleurs dans le monde. Le porte-parole en chef du HCR, Ron Redmond, a toutefois souligné que l'agence continuait son travail dans les camps de réfugiés du Sud de l'Algérie. En frappant l'ONU, les terroristes "veulent chasser la communauté internationale", a constaté le Premier ministre danois, Per Stig Möller.
Deux attentats
Mardi, deux attentats à la voiture piégée, dont un avec un kamikaze à bord, ont secoué les quartiers de Hydra et Ben Aknoun à Alger. Ils ont été revendiqués par Al Qaïda au Maghreb Islamique (ex GSPC), affiliée au réseau d'Oussama Ben Laden.
Ces explosions quasi-simultanées sur les hauteurs de la capitale ont fait au moins 31 morts, selon le ministère de l'Intérieur.
La presse indépendante, notamment "El Watan", citant des sources médicales, donnait le chiffre de 72 morts et 200 blessés.
Autour des sites dévastés des attentats bouclés par la police, les familles des personnes portées disparues attendaient mercredi d'obtenir des informations tandis que les secours exploraient les gravats. Des dizaines de personnes faisaient la queue devant l'un des grands hôpitaux de la capitale pour donner leur sang.
Mardi, deux attentats à la voiture piégée, dont un avec un kamikaze à bord, ont secoué les quartiers de Hydra et Ben Aknoun à Alger. Ils ont été revendiqués par Al Qaïda au Maghreb Islamique (ex GSPC), affiliée au réseau d'Oussama Ben Laden.
Ces explosions quasi-simultanées sur les hauteurs de la capitale ont fait au moins 31 morts, selon le ministère de l'Intérieur.
La presse indépendante, notamment "El Watan", citant des sources médicales, donnait le chiffre de 72 morts et 200 blessés.
Autour des sites dévastés des attentats bouclés par la police, les familles des personnes portées disparues attendaient mercredi d'obtenir des informations tandis que les secours exploraient les gravats. Des dizaines de personnes faisaient la queue devant l'un des grands hôpitaux de la capitale pour donner leur sang.