Devant le Parlement néo-zélandais réuni en session spéciale mardi 19 mars à Wellington, la Première ministre Jacinda Ardern a déclaré qu’elle ne prononcera jamais le nom de l’auteur des attaques terroristes islamophobes de Christchurch. « C’est un terroriste. C'est un criminel. C’est un extrémiste. Mais quand je parlerai, il sera sans nom », a-t-elle soutenu devant les parlementaires. « Par cet acte terroriste, il recherchait beaucoup de choses, mais l’une d’elles était la notoriété », a déclaré la cheffe du gouvernement pour justifier son choix de ne pas contribuer à asseoir la « notoriété » du tireur.
Devant les parlementaires, Jacinda Ardern, qui souhaite un durcissement de la législation sur les armes, a aussi promis que le criminel des deux mosquées de Christchurch « fera face à la loi dans toute sa rigueur ». Actuellement inculpé pour meurtre, il devra répondre d’autres chefs d’inculpation, car la justice entend clarifier la manière dont ces fusillades ont été planifiées sans alerter les services de sécurité.
S’adressant aux parlementaires, Jacinda Ardern leur a demandé de soutenir la communauté musulmane. « Vendredi, une semaine se sera écoulée depuis l’attaque. Les membres de la communauté musulmane se rassembleront pour la prière ce jour-là. Reconnaissons alors leur douleur », a-t-elle affirmé après avoir imploré ces élus à prononcer « les noms de ceux qui ne sont plus plutôt que celui de l’homme qui les a emportés ».
Avant elle, la session a été marquée par la récitation de versets du Coran, en arabe, par l’imam Nizam-ul Hak Thanvi. « Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d’Allah qu’ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscient », a-t-il notamment lu, non sans émotion. Une lecture suivie par une traduction en anglais.
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