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Obama remporte l'Oregon, Clinton le Kentucky

Rédigé par LELEGANT KOBELE | Mercredi 21 Mai 2008 à 08:10

Barack Obama a franchi cette nuit un pas de plus vers l'investiture démocrate à la présidentielle de novembre 2008 en remportant la primaire de l'état de l'Oregon, tandis que sa rivale Hillary Clinton remportait celui du Kentucky. Le sénateur de l'Illinois a estimé devant ses partisans qu'une "étape majeure" avait été franchie.



Barack Obama, sénateur de l'Illinois et candidat à l'investiture démocrate
Devant ses partisans réunis à Des Moines dans l'état de l'Iowa, le sénateur de l'Illinois Barack Obama a lancé, après sa victoire lors des primaires démocrates de l'Oregon : "Vous nous avez placés à portée de main de l'investiture démocrate pour la présidence des Etats-Unis !"

S'il a remporté le scrutin de l'Oregon, c'est largement que sa rivale Hillary Clinton a remporté celui du Kentucky. Cette dernière obtient 65% des suffrages contre 30% au sénateur de l'Illinois. Mais en obtenant une majorité de délégués dans l'Oregon et un certain nombre dans l'état du Kentucky, Barack Obama se trouve assuré d'obtenir la majorité des délégués pour l'investiture démocrate.

Dans l'Oregon, M. Obama l'a emporté avec 58% des suffrages contre 42% à la sénatrice de New York. Et avant la proclamation des résultats, le sénateur de l'Illinois déclarait déjà avoir "la majorité absolue de tous les délégués choisis par les électeurs" durant les primaires démocrates.

Selon le site RealClearPolitics, un site indépendant qui comptabilise le nombre de délégués obtenus après chaque primaire, Barack Obama est crédité de 1951 délégués. Il lui en manquerait alors 75 pour atteindre le chiffre de 2026, pré-requis pour obtenir l'investiture démocrate et affronter le républicain John McCain.

Dans l'Iowa, devant près de 10 000 de ses partisans réunis dans le premier état remporté par leur champion, Barack Obama a déclaré : "Le camp adverse sait qu'ils ont embrassé les politiques d'hier, et donc ils vont aussi embrasser les tactiques d'hier : jouer sur nos peurs et nos doutes et nos divisions, pour nous détourner de ce qui compte, pour vous et votre avenir !"