La coopérative « Laïcité n’est pas racisme » condamne fermement l’incendie du local de Charlie Hebdo et demande que toute la lumière soit faite sur l’origine de l’incendie et que le ou les coupables soient poursuivis.
La liberté d’expression, et en particulier la liberté de la presse, est un fondement de toute démocratie. Si on a le droit d’être critique sur le style ou l’humour de Charlie Hebdo, rien ne peut justifier le recours à la violence. Rappelons qu’en France il existe des lois encadrant le droit de la presse et que tout un chacun a à disposition, pour répondre, s’il y a lieu, à d’éventuels excès comme l’incitation à la haine raciale ou à la diffamation.
Cet acte, quels qu’en soient le ou les auteurs, est non seulement une insulte à la démocratie mais est une insulte à tous ces hommes et femmes qui meurent sous les balles de dictatures sanguinaires pour justement revendiquer leur liberté et leurs droits.
Le contre-pouvoir qu’est la presse est une protection pour les opprimés et les plus vulnérables.
A ce propos, il est étonnant de voir que ceux-là mêmes qui mettent à mal le droit de la presse et la protection des sources journalistiques et qui se proposent de légiférer sur les « fadettes » se posent en défenseur de Charlie Hebdo.
Claude Guéant, puisqu’il faut le citer, ne s’arrête pas là dans l’instrumentalisation de l’incendie criminel à l’encontre de Charlie Hebdo. Alors que les résultats de l’enquête ne sont pas encore connus, il n’hésite pas à parler d’attentat « impérialiste » reprenant par là le vocable néoconservateur des tenants de la « guerre des civilisations ».
En choisissant le terme « impérialisme », il ne fait que reprendre, dans un autre vocable, le discours du Front national invoquant l’immigration et l’islam comme une « colonisation inversée » ou « une occupation » étrangère.
Non, Monsieur Guéant, l’incendie du local de Charlie Hebdo ou les menaces contre le théâtre de Garonne, à Toulouse, s'ils appellent notre condamnation, ne doivent pas justifier l’instrumentalisation raciste et l’incitation à la haine raciale.
La réponse à l’intolérance religieuse ne peut être l’intolérance nationaliste mais appelle au respect du droit et d’un vivre-ensemble respectant la place de chacun. C’est tout le contraire de la politique de pompier pyromane qui est la marque de fabrique du gouvernement actuel.
Pour la Coopérative « Laïcité n'est pas racisme ! »
* Frédéric Farid Sarkis et Djamila Sonzogni sont des élus d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV), tous deux membres fondateurs de la coopérative « Laïcité n'est pas racisme » au sein du parti.
La liberté d’expression, et en particulier la liberté de la presse, est un fondement de toute démocratie. Si on a le droit d’être critique sur le style ou l’humour de Charlie Hebdo, rien ne peut justifier le recours à la violence. Rappelons qu’en France il existe des lois encadrant le droit de la presse et que tout un chacun a à disposition, pour répondre, s’il y a lieu, à d’éventuels excès comme l’incitation à la haine raciale ou à la diffamation.
Cet acte, quels qu’en soient le ou les auteurs, est non seulement une insulte à la démocratie mais est une insulte à tous ces hommes et femmes qui meurent sous les balles de dictatures sanguinaires pour justement revendiquer leur liberté et leurs droits.
Le contre-pouvoir qu’est la presse est une protection pour les opprimés et les plus vulnérables.
A ce propos, il est étonnant de voir que ceux-là mêmes qui mettent à mal le droit de la presse et la protection des sources journalistiques et qui se proposent de légiférer sur les « fadettes » se posent en défenseur de Charlie Hebdo.
Claude Guéant, puisqu’il faut le citer, ne s’arrête pas là dans l’instrumentalisation de l’incendie criminel à l’encontre de Charlie Hebdo. Alors que les résultats de l’enquête ne sont pas encore connus, il n’hésite pas à parler d’attentat « impérialiste » reprenant par là le vocable néoconservateur des tenants de la « guerre des civilisations ».
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