© Rolf Müller / CCA 3.0
Un centre de recherches australien dénonce « l’anéantissement de la culture ouïghoure ». Dans une de ses études publiée vendredi 25 septembre, l’Institut australien d’études de stratégies politiques (ASPI) fait état de la destruction de milliers de mosquées dans le Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine où vivent une large majorité de Ouïghours.
A l’aide de l'imagerie satellite, le centre de recherches, financé par l’Etat australien ainsi que plusieurs gouvernements étrangers dont le Département d'Etat américain, estime que près de 16 000 mosquées ouïghours auraient été démolies ou endommagées par les autorités chinoises ces trois dernières années.
Les chercheurs indiquent, en outre, que 8 500 de ces lieux de prière auraient été littéralement rasés, laissant à leur place des terrains vacants. 30 % de sites sacrés appartenant à la culture ouïghoure (mosquées, sanctuaires, routes de pèlerinage) ont été par ailleurs, été démolies, s’ajoutant au 28 % de sites, à minima, dégradés.
Cette destruction majoritairement entamée en 2017 n’a pas épargné les bâtisses protégées par la loi chinoise. L’étude rapporte que 17,4 % de ces sites on disparu, en plus de 61 % de lieux de culte qui ne font pas l’objet d’une protection constitutionnelle.
Lire aussi : En Chine, une destruction à grande échelle de mosquées et sites musulmans au Xinjiang
A l’aide de l'imagerie satellite, le centre de recherches, financé par l’Etat australien ainsi que plusieurs gouvernements étrangers dont le Département d'Etat américain, estime que près de 16 000 mosquées ouïghours auraient été démolies ou endommagées par les autorités chinoises ces trois dernières années.
Les chercheurs indiquent, en outre, que 8 500 de ces lieux de prière auraient été littéralement rasés, laissant à leur place des terrains vacants. 30 % de sites sacrés appartenant à la culture ouïghoure (mosquées, sanctuaires, routes de pèlerinage) ont été par ailleurs, été démolies, s’ajoutant au 28 % de sites, à minima, dégradés.
Cette destruction majoritairement entamée en 2017 n’a pas épargné les bâtisses protégées par la loi chinoise. L’étude rapporte que 17,4 % de ces sites on disparu, en plus de 61 % de lieux de culte qui ne font pas l’objet d’une protection constitutionnelle.
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Des accusations encore et toujours démenties par la Chine
Ces accusations sont formellement démenties par le gouvernement chinois, les qualifiant de « campagnes de calomnies ». « Ces derniers temps, certains hommes politiques américains, australiens et britanniques et quelques soi-disant "organisations de défense des droits de l’homme" occidentaux ont lancé une nouvelle campagne de calomnies contre le Xinjiang de la Chine. Mus par des fins politiques, ils ont fabriqué toute une série de mensonges sensationnels qui ont touché l’opinion publique et même induit en erreur certains hommes politiques en France », faisait savoir en juillet le porte-parole de l’Ambassade de Chine en France.
Selon l'agence de presse chinoise Xinhua, le président Xi Jinping a récemment déclaré que le niveau de « bonheur » de tous les groupes ethniques vivant au Xinjiang est en augmentation et que son pays prévoit de continuer à enseigner à ses habitants une vision « correcte » de la Chine. Se vantant de la politique en place dans la province, Xi Jinping ne laisse entrevoir aucune perspective de changement pour les minorités ethniques persécutées.
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