Régler un conflit vieux de près de soixante ans
Mahmoud Abbas et Ehud Olmert
La conférence de paix s’ouvre aujourd’hui à Annapolis aux Etats-Unis. Elle doit précisément donner le coup d'envoi aux premières négociations de paix formelles depuis sept ans, pour régler un conflit vieux de près de soixante ans et parvenir à terme à la création d'un Etat palestinien indépendant coexistant pacifiquement avec son voisin israélien.
Plusieurs sujets essentiels restent conflictuels: le statut de Jérusalem, le sort de plus de quatre millions de réfugiés palestiniens dispersés dans le monde, le sort des colonies juives dont les Palestiniens réclament le démantèlement et le partage des ressources d'eau.
Plusieurs sujets essentiels restent conflictuels: le statut de Jérusalem, le sort de plus de quatre millions de réfugiés palestiniens dispersés dans le monde, le sort des colonies juives dont les Palestiniens réclament le démantèlement et le partage des ressources d'eau.
De difficiles compromis
La veille, les négociateurs israéliens et palestiniens ont poursuivi leurs efforts pour aboutir à un document commun servant de base de travail à la conférence.
Après des mois de vaines tractations, les deux parties ont déclaré être enfin proches d'un texte qui fixera les objectifs des négociations sur un règlement final qui suivront la réunion d'Annapolis.
Lundi, le président américain s'est déclaré "optimiste", tout comme le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"Nous ne voulons pas maintenir le statu quo", a affirmé M. Olmert tandis que M. Abbas faisait part de "ses grands espoirs de voir cette conférence produire des négociations sur le statut définitif (...) qui mèneraient à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens". Mais M. Bush a exhorté à de "difficiles compromis" pour la paix.
Après des mois de vaines tractations, les deux parties ont déclaré être enfin proches d'un texte qui fixera les objectifs des négociations sur un règlement final qui suivront la réunion d'Annapolis.
Lundi, le président américain s'est déclaré "optimiste", tout comme le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"Nous ne voulons pas maintenir le statu quo", a affirmé M. Olmert tandis que M. Abbas faisait part de "ses grands espoirs de voir cette conférence produire des négociations sur le statut définitif (...) qui mèneraient à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens". Mais M. Bush a exhorté à de "difficiles compromis" pour la paix.
Tensions
Dans la vieille ville de Jérusalem, au moins 15.000 Israéliens ont manifesté dimanche devant le Mur des lamentations contre la conférence d'Annapolis.
De son côté, le Hamas, opposé au Fatah de Mahmoud Abbas et qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté par avance les conclusions d'Annapolis, estimant qu'elles "n'engageront pas le peuple palestinien".
De son côté, le Hamas, opposé au Fatah de Mahmoud Abbas et qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté par avance les conclusions d'Annapolis, estimant qu'elles "n'engageront pas le peuple palestinien".
Les principaux acteurs seront présents
Les principaux acteurs du conflit, à l'exception du Hamas et de l'Iran, seront présents à Annapolis. L'Arabie Saoudite sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'a d'ailleurs pas manqué de critiquer la participation de son voisin saoudien, déclarant au roi Abdallah que les pays arabes doivent "être vigilants envers les complots et les tromperies de l'ennemi sioniste". Et le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a prédit l'"échec" de la réunion "à cause du réveil du peuple palestinien".
La Syrie participera également à la réunion, affirmant avoir obtenu de Washington qu'y soit abordé son conflit avec Israël sur le plateau du Golan occupé en 1967 et annexé en 1981.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'a d'ailleurs pas manqué de critiquer la participation de son voisin saoudien, déclarant au roi Abdallah que les pays arabes doivent "être vigilants envers les complots et les tromperies de l'ennemi sioniste". Et le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a prédit l'"échec" de la réunion "à cause du réveil du peuple palestinien".
La Syrie participera également à la réunion, affirmant avoir obtenu de Washington qu'y soit abordé son conflit avec Israël sur le plateau du Golan occupé en 1967 et annexé en 1981.