L’édition 2020 du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) est de retour avec une programmation forte d’une soixantaine de films dont huit avant-premières et onze films inédits qui seront projetés en Seine-Saint-Denis et à Paris du 3 au 21 mars.
Cette édition voit la participation de la compositrice et interprète algérienne Souad Massi, marraine du festival, qui ouvre le bal par sa présence mardi 2 avril au cinéma L'Ecran de Saint-Denis.
Cette édition voit la participation de la compositrice et interprète algérienne Souad Massi, marraine du festival, qui ouvre le bal par sa présence mardi 2 avril au cinéma L'Ecran de Saint-Denis.
Cap sur l’Iran
C’est au tour, cette année, de l’Iran d’être mis à l’honneur par les organisateurs du PCMMO. Pour bien faire, le festival prendra fin le jour du Nouvel an iranien, célébré le 21 mars, jour du printemps. Avant, les réalisations de la Marjane Satrapi, Persepolis et Poulet aux prunes, sont évidemment au programme mais tant est encore à découvrir de cinéastes iraniens.
Dressage, de Pooya Badkoobeh, présenté en avant-première, ouvrira le bal avec une projection lors de la soirée d’ouverture du festival prévue mardi 3 mars au cinéma L’Ecran, à Saint-Denis. Ce film raconte l’histoire d’une bande de jeunes qui, après avoir braqué une supérette, se rendent compte qu’ils ont laissé la vidéo de la caméra de sécurité derrière eux. Leur mission est alors de la récupérer...
Dressage, de Pooya Badkoobeh, présenté en avant-première, ouvrira le bal avec une projection lors de la soirée d’ouverture du festival prévue mardi 3 mars au cinéma L’Ecran, à Saint-Denis. Ce film raconte l’histoire d’une bande de jeunes qui, après avoir braqué une supérette, se rendent compte qu’ils ont laissé la vidéo de la caméra de sécurité derrière eux. Leur mission est alors de la récupérer...
Autre film de ce focus Iran, Yalda, la nuit du pardon, qui sera présenté en avant-première jeudi 19 mars au cinéma parisien Le Louxor et en présence du réalisateur Massoud Bakhshi. Le synopsis du film, qui sort en France le 6 mai, saura attirer des curieux : Maryam, 22 ans, tue accidentellement son mari Nasser, 65 ans. Elle est condamnée à mort. La seule personne qui puisse la sauver est Mona, la fille de Nasser. Il suffirait que Mona accepte de pardonner Maryam en direct devant des millions de spectateurs, lors d’une émission de téléréalité. En Iran cette émission existe, elle a inspiré cette fiction.
« En consacrant son focus à l’Iran, le 15e PCMMO veut rendre hommage à la diversité et à la richesse de la production iranienne aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. À travers des cinéastes connues comme Marjane Satrapi dont nous montrerons "Persepolis" et "Poulet aux prunes", et des cinéastes nouveaux, nous avons souhaité couvrir les différentes tendances du cinéma iranien d’aujourd’hui », explique Bamchade Pourvali, historien du cinéma et collaborateur associé au focus Iran.
« Dans notre choix de films, nous nous sommes intéressés plus particulièrement à la place des femmes dans la société iranienne, comme le montre la figure de l’adolescente dans "Dressage", notre film d’ouverture. On retrouvera l’énergie de l’adolescence dans le documentaire "Sonita" de Rokhsareh Ghaem Maghami, qui suit l’itinéraire d’une réfugiée afghane en Iran. Le film d’archives "Les femmes selon les hommes" sera l’occasion de revenir sur la représentation des femmes dans le cinéma iranien d’avant la révolution de 1979, avec le cinéaste Saeed Nouri », poursuit-il.
« "Israfil", le deuxième long métrage d’Ida Panahandeh, offrira la possibilité d’évoquer le travail d’une réalisatrice de fiction prometteuse, prix de l’Avenir à Cannes en 2015 pour Nahid. Enfin, "Yalda, la nuit du pardon", le nouveau film de Massoud Bakhshi, nous fera entrer dans une confrontation entre deux femmes sous l’œil inquisiteur de la télévision. Également au programme, des courts métrages de jeunes réalisatrices iraniennes, une matinée consacrée aux poétesses iraniennes animée par la comédienne Behi Djanati Ataï, et une série d’animations des studios Kanoun : "La Montagne aux bijoux".
La jeunesse iranienne sera présente au terme du festival avec une fiction, Hendi et Hormuz d’Abbas Amini, et un documentaire, "Raving Iran" de Susanne Regina Meures. Ces deux dernières projections auront lieu en même temps que la célébration du Nouvel An iranien, "Norouz", le premier jour du printemps, le samedi 21 mars. »
« Dans notre choix de films, nous nous sommes intéressés plus particulièrement à la place des femmes dans la société iranienne, comme le montre la figure de l’adolescente dans "Dressage", notre film d’ouverture. On retrouvera l’énergie de l’adolescence dans le documentaire "Sonita" de Rokhsareh Ghaem Maghami, qui suit l’itinéraire d’une réfugiée afghane en Iran. Le film d’archives "Les femmes selon les hommes" sera l’occasion de revenir sur la représentation des femmes dans le cinéma iranien d’avant la révolution de 1979, avec le cinéaste Saeed Nouri », poursuit-il.
« "Israfil", le deuxième long métrage d’Ida Panahandeh, offrira la possibilité d’évoquer le travail d’une réalisatrice de fiction prometteuse, prix de l’Avenir à Cannes en 2015 pour Nahid. Enfin, "Yalda, la nuit du pardon", le nouveau film de Massoud Bakhshi, nous fera entrer dans une confrontation entre deux femmes sous l’œil inquisiteur de la télévision. Également au programme, des courts métrages de jeunes réalisatrices iraniennes, une matinée consacrée aux poétesses iraniennes animée par la comédienne Behi Djanati Ataï, et une série d’animations des studios Kanoun : "La Montagne aux bijoux".
La jeunesse iranienne sera présente au terme du festival avec une fiction, Hendi et Hormuz d’Abbas Amini, et un documentaire, "Raving Iran" de Susanne Regina Meures. Ces deux dernières projections auront lieu en même temps que la célébration du Nouvel An iranien, "Norouz", le premier jour du printemps, le samedi 21 mars. »
Fenêtre sur l’Algérie contemporaine
Un court métrage, quatre documentaires inédits et deux en avant-premières, « reflets de l’état actuel de l’Algérie et de son avenir en suspens », viendront appuyer la riche programmation du festival.
On note ainsi la projection du documentaire Vendredi est une fête, de Samir Ardjoum et Ager Oueslati, qui suit le comédien Réda Seddiki parti à la rencontre de cette Algérie née le 22 février 2019 avec le Hirak, ainsi que Nar de Meriem Achour-Bouakkaz, qui explore une forme de violence extrême en Algérie, celle de l’immolation par le feu, à travers le témoignage de survivants et de familles endeuillées.
On note ainsi la projection du documentaire Vendredi est une fête, de Samir Ardjoum et Ager Oueslati, qui suit le comédien Réda Seddiki parti à la rencontre de cette Algérie née le 22 février 2019 avec le Hirak, ainsi que Nar de Meriem Achour-Bouakkaz, qui explore une forme de violence extrême en Algérie, celle de l’immolation par le feu, à travers le témoignage de survivants et de familles endeuillées.
Pour le focus Iran comme pour Algérie, « les femmes, qu’elles soient devant ou derrière la caméra, occuperont également une place de choix ». Plusieurs tables rondes sont organisées en ce sens. Citons les débats sur la place des femmes dans le Hirak ou encore sur les figures féminines inspirantes dans le cinéma, respectivement organisés les 4 et 5 mars à la librairie Folie d’Encre, à Saint-Denis.
Enfin, à noter, deux projections de Un fils de Mehdi Barsaoui, sont à l’affiche du programme. Attendu en salles le 11 mars, le film, primé à la Mostra de Venise 2019, raconte la tragique histoire d’une famille tunisienne qui, lors d’une virée dans le sud du pays, est prise pour cible par des terroristes. Parmi les acteurs de ce drame familial, figure l’excellent Sami Bouajila, primé récompensé du Prix de la meilleure interprétation masculine.
Enfin, à noter, deux projections de Un fils de Mehdi Barsaoui, sont à l’affiche du programme. Attendu en salles le 11 mars, le film, primé à la Mostra de Venise 2019, raconte la tragique histoire d’une famille tunisienne qui, lors d’une virée dans le sud du pays, est prise pour cible par des terroristes. Parmi les acteurs de ce drame familial, figure l’excellent Sami Bouajila, primé récompensé du Prix de la meilleure interprétation masculine.
Il ne reste désormais plus qu’à remplir les agendas ! Pour tout connaître du programme, cliquez ici
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